Dans l’obligation de s’imposer après ses deux défaites à domicile face aux Suédois de Kristianstad (28-30) et aux Macédoniens de Skopje (26-28), le Fenix a de nouveau chuté hier soir sur le parquet des Croates de Sesvete (31-32).
Si cette défaite ne condamne pas encore mathématiquement les hommes de Danijel Andjelkovic elle ne leur laisse toutefois qu’un infime espoir de voir le printemps. Dernier de sa poule au coup d’envoi de cette troisième journée, le Fenix l’est toujours et il ne faudra pas moins que trois miracles lors des trois dernières journées pour espérer terminer à l’une des deux premières places. Hier soir, tout avait pourtant bien commencé. Auteurs du meilleur départ grâce à ses ailiers, Kempf à droite et Ilic à gauche (10 buts à eux deux en première période), mais aussi à l’efficacité de Möller dans les buts, les Toulousains menaient en effet 6-4 après dix minutes de jeu.
Comme trop souvent depuis le début de la saison ils ont ensuite malheureusement payé cher un de leurs habituels temps faibles, cette fois un affreux 7-1 en sept minutes (13-9, 22e). Trois jours après son retour sur le parquet face au PSG (33-36), qui faisait suite à huit mois d’indisponibilité consécutive à sa rupture du tendon d’Achille, l’arrière Gonçalo Martins Vieira a bien tenté de réveiller les siens mais à la pause ce sont les Croates qui avaient le match en main (18-15). Sesvete a ensuite compté jusqu’à cinq buts d’avance (24-19, 43e) avant que le Fenix ne revienne au contact (29-29, 56e), toujours grâce à Martins Vieira (5/6) et Ilic (11/15). Alors que les deux équipes se sont rendues coup pour coup dans les trois dernières minutes, la décision s’est faite à l’ultime seconde sur une faute du capitaine toulousain synonyme de penalty pour les locaux. Aussi rageant que cruel. Et sans doute rédhibitoire…

