Invité du 20H de TF1, le ministre de la Justice s’est exprimé sur plusieurs thèmes de l’actualité. Prisons de haute sécurité, détention de Nicolas Sarkozy, Salah Abdeslam…
Gérald Darmanin était l’invité du 20H de TF1 et il a fait plusieurs annonces… Avant de réagir à la sortie de prison de Nicolas Sarkozy mais aussi sa visite à l’ex-Président, le ministre de la Justice a été interrogé sur divers sujets de l’actualité judiciaire.
De nouvelles prisons de haute sécurité
La prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe accueillera de nouveaux détenus “dans les prochaines heures”, a-t-il annoncé le ministre de la Justice. Ils seront “une quarantaine avant le début du mois de décembre, une centaine au total”. “Ce sont des personnes qui appartiennent à la criminalité organisée. Souvent, ils ont des réseaux de communication parallèles”.
Il y aura d’autres prisons de haute sécurité en France : “Il y aura Réau en Ile-de-France, en juin 2026, Valence, Aix-en-Provence et Saint-Laurent-du-Maroni”.
L’ordinateur de Salah Abdeslam
“J’ai été sidéré” d’apprendre que Salah Abdeslam disposait d’un ordinateur portable, a tenu à déclarer Gérald Darmanin. “C’était autorisé par l’administration pénitentiaire. J’ai mis fin à cela”, a-t-il déclaré avant de préciser : “Son ordinateur n’était pas” connecté au monde extérieur.
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Nouvelle annonce concernant les prisons : “Il y aura des plans zéro portable, maison d’arrêt par maison d’arrêt”, indique le garde des Sceaux. “Il y a eu l’an dernier 80 000 saisies de téléphones portables, c’est tout à fait scandaleux. Ces plans rendront impossible l’arrivée des téléphones portables”.
“J’ai rempli mon rôle, je ne regrette en rien”
Invité à réagir sur le fait qu’il n’a pas le droit d’entrer en contact avec Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin s’est refusé à toute réaction : “Je n’ai pas à commenter les décisions de justice, je garde mes opinions personnelles”. “Dans l’état de droit, il y a la séparation des pouvoirs. J’imagine que Nicolas Sarkozy va respecter ses obligations. Nous allons tous respecter les décisions de justice”. Gérald Darmanin a assuré ne “pas du tout” regretter d’avoir rendu visite à l’ancien président de la République à la prison de la Santé à Paris.
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“Nicolas Sarkozy est un ancien président, c’était un détenu exceptionnel. Il était menacé. S’il avait été blessé ou tué en prison, qui était responsable ? Le chef de l’administration, le ministre. Il était normal de se rendre compte des conditions de détention. J’ai rempli mon rôle, je ne regrette en rien”.