Alors qu’Emmanuel Macron est attendu à Toulouse ce mercredi 12 novembre, un échange avec des représentants agricoles est confirmé à 13h30 à l’ENAC. Reste à savoir si le président participera à cette réunion, très attendue en pleine tension autour du Mercosur et des zones vulnérables.
Un échange entre des représentants du monde agricole d’Occitanie et l’Élysée devrait avoir lieu mercredi 12 novembre à Toulouse, à l’occasion de la venue d’Emmanuel Macron. Jérôme Bayle, meneur des Ultras de l’A64, affirme avoir sollicité l’Élysée “dès samedi” afin d’obtenir une rencontre entre le chef de l’État et les organisations professionnelles agricoles de la région.
D’après lui, l’entretien aurait été accepté après plusieurs jours d’échanges, et devrait réunir autour de la table des représentants de la FNSEA, des Jeunes Agriculteurs et des Ultras de l’A64. Ce mardi, l’Élysée indiquait simplement que “des discussions étaient en cours pour une audience avec le monde agricole”.
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Ce qui est certain : un échange est bien programmé à 13h30 à l’École Nationale de l’Aviation Civile, dans le cadre de la visite présidentielle. La présence d’Emmanuel Macron à cette réunion reste, elle, à confirmer.
Mercosur et zones vulnérables au cœur des revendications
Jérôme Bayle affirme que l’objectif serait d’exposer au chef de l’État “le mécontentement après ses propos sur le Mercosur”. Jeudi, Emmanuel Macron s’était dit “plutôt positif” quant à un éventuel accord entre l’Union européenne et les pays d’Amérique du Sud, provoquant la colère des agriculteurs.
Plusieurs dossiers sensibles pourraient être abordés : gestion de la dermatose nodulaire contagieuse, extension des zones vulnérables, prédation, irrigation ou taxe carbone. La question des zones vulnérables s’annonce centrale : “On ne veut pas l’agrandissement”, insiste Jérôme Bayle, estimant que le département serait “largement en dessous de la moyenne nationale” qui justifierait une telle mesure.