La Scuderia connaît une saison de championnat du monde délicate, dont le point d’orgue a été atteint ce dimanche 9 novembre, lors du Grand Prix du Brésil.
Sérieusement secouée par le Grand Prix de Formule 1 du Brésil, lors duquel aucune des monoplaces n’a atteint la ligne d’arrivée, la Scuderia Ferrari voit ses deux stars, Lewis Hamilton et Charles Leclerc, sous le feu du grand patron.
John Elkann, président de Ferrari et de Stellantis, n’a pas mâché ses mots lors d’un événement officiel (la signature du partenariat entre Stellantis et les JO-2026 de Milan-Cortina), ce lundi 10 novembre : “Il est certainement important que nos pilotes se concentrent sur leur pilotage et qu’ils parlent moins”, a-t-il déclaré. “Nous avons besoin de pilotes qui ne pensent pas à eux-mêmes, mais qui pensent à Ferrari.”
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Un message direct à l’adresse des pilotes après un week-end cauchemardesque : Leclerc percuté avant même le départ, Hamilton contraint à l’abandon sur problèmes techniques.
Conséquence immédiate, la Scuderia a chuté du deuxième au quatrième rang au classement des constructeurs, fragilisant son statut de leader historique.
Équipe
Hamilton, visiblement affecté par ces déboires, n’a pas caché sa frustration. “Je vis (ce cauchemar) depuis un moment déjà et ce va-et-vient entre vivre le rêve de conduire pour cette équipe incroyable et des résultats calamiteux”, a-t-il confié.
Pour Elkann, le message est clair : la performance collective prime sur les ambitions individuelles. “Il reste encore des courses importantes, il n’est pas impossible d’obtenir la deuxième place. C’est la démonstration que lorsque Ferrari est une équipe, nous gagnons”, a-t-il précisé, évoquant également le titre de champion du monde d’endurance obtenu à Bahreïn comme exemple de réussite collective.
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Pour Hamilton et Leclerc, l’heure est à la réflexion, avant le Grand Prix de Las Vegas (23 novembre) : la fin de la saison approche (3 courses), et le message est tombé. Clair et cinglant.