Les dirigeants de son équipe ont annoncé, avec une profonde émotion, la terrible nouvelle. L’heure est désormais au soutien de la famille.
Sur la pelouse qu’il aimait tant, Sait Yildirim a livré dimanche 9 novembre son tout dernier match. Quelques minutes après la rencontre, alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, le joueur de l’US Flérienne (Orne) s’est effondré au stade.
À 36 ans, ce pilier du football amateur n’a pas survécu. Le choc est immense, comme en témoignent les mots bouleversés de son club.
“Une immense tristesse et une profonde émotion”, écrit l’US Flérienne dans un communiqué. Le président, Ugur Kisa, décrit un homme dont l’empreinte dépasse largement les lignes du terrain : “Sait était bien plus qu’un joueur : un ami, un frère, un homme au grand cœur. Toujours le sourire aux lèvres, toujours prêt à encourager, à partager, à fédérer” a-t-il témoigné auprès d’ICI Normandie.
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Dimanche, poursuit-il, “son dernier cri de guerre, son dernier sourire, son dernier souffle, il les a partagés ici, parmi nous, sur ce terrain qu’il aimait tant”.
Cagnotte
Ce décès brutal, survenu “après un match au sein même de notre club”, selon le président, a aussitôt réveillé une solidarité rare dans le football amateur. Une cagnotte a été lancée pour soutenir son épouse et ses deux enfants.
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“Cette cagnotte a pour but de les soutenir dans cette épreuve, de les aider à faire face aux dépenses immédiates”, précise le club. En quelques heures, plusieurs milliers d’euros ont afflué : plus de 5 000 euros dès le lendemain.
L’US Flérienne promet que “Sait restera à jamais dans nos cœurs et dans l’histoire du club”.

