Le blocage budgétaire (shutdown) qui touche actuellement les États-Unis commence à se faire sentir pour les citoyens. Le Congrès n’a pas réussi à adopter de loi de financement, certains corps de métier ne sont donc plus payés, c’est le cas des contrôleurs aériens. Conséquence : une baisse importante des vols.
Le ministre américain des Transports a averti dimanche que le trafic aérien allait progressivement se réduire “à peau de chagrin”, en raison du blocage budgétaire qui s’étire et conduit les autorités à diminuer le nombre de vols face à la pénurie d’aiguilleurs du ciel.
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L’État américain est, depuis début octobre, en situation de “shutdown”, la paralysie la plus longue de l’histoire du pays, les parlementaires démocrates et républicains étant incapables de s’entendre sur un texte budgétaire. Des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux travaillent depuis sans être payés, dont les contrôleurs aériens.
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Depuis vendredi, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, demande aux compagnies de réduire leur programme, entraînant l’annulation de plus d’un millier de vols par jour, soit environ 4 % du trafic aérien américain, alors qu’un grand chassé-croisé s’approche dans le pays, fin novembre, en raison de la fermeture des services gouvernementaux liée au shutdown budgétaire, comme l’explique AP.
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“Le trafic aérien va se réduire à peau de chagrin alors que tout le monde veut voyager pour voir sa famille” à l’occasion de la traditionnelle fête de Thanksgiving, a déclaré Sean Duffy sur Fox News.
Bras de fer politique entre républicains et démocrates
Ces perturbations, qui concernent uniquement les vols intérieurs, sont devenues le principal point d’attention de la bataille politique qui se joue entre républicains et démocrates autour du budget fédéral, chacun cherchant à rejeter sur l’autre la responsabilité des galères vécues par les voyageurs à travers le pays.
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La réduction du trafic, progressive, doit passer de 4 % “maintenant” à 10 % vendredi, “afin de réduire la pression sur les contrôleurs”, a précisé le ministre de Donald Trump. “Ça va être de grosses perturbations, et les Américains vont être énervés par cela.”