L’usine de ciment Lafarge Cement Syria (LCS) de Jalabiya, à une trentaine de kilomètres d’Aïn Issa, dans le nord de la Syrie, le 19 février 2018. DELIL SOULEIMAN / AFP
        
C’est l’histoire d’une usine flambant neuve que ses dirigeants ne ferment pas malgré la guerre. Tout le procès de l’affaire Lafarge qui débute ce mardi 4 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris se concentre en effet sur de longs mois entre 2011 et 2014. A cette période, la Syrie s’enfonce dans des conflits armés et cède à l’avancée de multiples groupes djihadistes qui, bientôt, sont réunis sous la bannière du drapeau noir de l’Etat islamique, et donnent une telle publicité de leurs sanglantes victoires que personne ne peut les ignorer.
                              
Simultanément, à Jalabiya, dans le nord du pays, une cimenterie commence à peine à tourner. Elle a été achevée en 2010. Elle porte le logo « Lafarge ». Dès 2011, la production est bonne. En 2012, alors que plusieurs autres grandes entreprises occidentales ont fait le choix de quitter le pays, elle c…
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