Rétabli d’une blessure au genou, Adrea Cocagi a enchaîné quatre feuilles de match, dont trois titularisations. Le surpuissant centre du CO est revenu sur son début de saison, sa prolongation à Castres et évoqué sa relation complice avec les Fidjiens de l’effectif.
Que pensez-vous de votre début de saison sur le plan personnel ?
C’est toujours difficile quand tu es de retour de blessure et que tu n’as pas joué pendant six mois. J’ai essayé d’être connecté avec l’équipe. Je faisais ma rééducation le matin puis j’allais voir l’entraînement, parler avec les joueurs pour ne pas les laisser seuls en salle de musculation. Je trouve que mon début de saison est bon car j’ai commencé par une victoire contre le Racing (20-16) puis j’ai joué contre Montauban (32-28) et le Stade Français (29-24). On a gagné les trois matchs, jusqu’à la semaine dernière (défaite 14-59 à Clermont).
Que pouvez-vous nous dire sur votre association avec Jack Goodhue au centre ?
C’est un joueur qui a beaucoup d’expérience. Jouer avec lui est facile, on parle et c’est simple de le trouver au milieu du terrain. J’ai joué à côté de lui contre le Stade Français et Montauban et ça s’est très bien passé. C’est un bon mec.
Quel rôle occupez-vous dans le vestiaire ?
Je ne suis pas un leader qui parle beaucoup mais j’essaie de toujours de faire au mieux sur le terrain, montrer que je peux aider l’équipe. Il y a beaucoup de jeunes joueurs dans la ligne de trois-quarts. Geoffrey Palis et moi sommes les plus expérimentés.
Parlez-nous de votre connexion fidjienne avec Vilimoni Botitu, Leone Nakarawa…
On est très proches car on vient du même pays. On est très bien ici à Castres. D’autres Fidjiens sont arrivés cet été comme Veresa Ramototabua et Vuate Karawalevu. On est complices. En dehors du rugby, on a l’habitude de manger ensemble, de boire le kava, la boisson nationale des Fidji, une plante comme le maté. C’est pour bien dormir (rires).
Vous avez prolongé votre contrat à Castres jusqu’en 2028. Comment cette prolongation est arrivée ?
L’année dernière a été difficile pour moi, une saison d’adaptation avec le nouveau manager. Xavier Sadourny est un très bon coach, j’ai beaucoup à apprendre avec lui. Quand il m’a donné l’opportunité de jouer, j’ai donné le maximum pour faire la meilleure performance, être discipliné. Le club m’avait déjà parlé d’une prolongation.
Votre volonté était de rester à tout prix dans le Tarn ?
Oui, je suis à Castres depuis longtemps (il est arrivé en 2020, ndlr). Ce club est comme ma maison aux Fidji. Je n’ai pas pris la décision seule, ma femme était aussi contente de rester, comme mes enfants qui ont leurs amis ici. Si la famille est contente ici, moi je suis heureux de jour pour ce grand club avec une grande histoire, qui vise le top 6. Ça me donne de la motivation pour travailler dur.

