Ce dimanche, 37 000 coureurs, répartis sur plusieurs distances, sont attendus dans la Ville rose. Pour ne pas revivre les difficultés de l’année dernière, les organisateurs ont notamment fait en sorte que les concurrents ne puissent pas se croiser sur les parcours.
« Nous avons bien évidemment pris en compte les retours des participants de l’année dernière. » Directeur Play Outdoor au sein de Playground, la société d’ingénierie événementielle en charge de ce « Toulouse Run Experience », Jérémy Larson annonce la couleur pour le rendez-vous fixé ce dimanche matin dans la Ville rose.
Pour rappel, au terme de l’édition 2024, des participants avaient laissé des commentaires négatifs sur la page Facebook de l’événement, pointant du doigt des problèmes d’organisation. « Tout d’abord, nous avons fixé la limite à 37 000 participants, toutes distances confondues (marathon, marathon en relais, semi, 10 km et courses pour les enfants, NDLR). D’après nos études, c’est le chiffre que nous sommes en capacité de gérer pour éviter au maximum les difficultés. Il reste d’ailleurs encore des dossards à prendre sur la plus longue distance et sur la plus courte. Le semi, lui, affiche déjà complet », explique tout d’abord le responsable.
Des SAS de départ
« Ensuite, le premier point important concerne les parcours. Sur la précédente édition, on a malheureusement eu des coureurs des deux principales distances qui se sont rejoints et cela avait occasionné un gros souci de fluidité. Justement, cette année, on mise avant tout sur la fluidité. Dans cette optique, les tracés sont cette fois assez séparés et personne ne pourra se croiser. Les départs se feront depuis l’allée François Verdier avec différents SAS (premiers départs à 8 heures sur le marathon, 9h45 sur le semi et 13 heurs pour le 10 km ; les courses des enfants se dérouleront samedi après-midi, à partir de 14 heures, à la Prairie des Filtres, NDLR). On espère que chaque concurrent respectera l’heure conseillée pour entrer dans son SAS », poursuit notre interlocuteur, qui pourra compter sur le soutien de plus de 1 000 bénévoles, « issus d’associations locales à qui nous faisons des dons ».
L’autre point sensible concerne les arrivées. « Chaque concurrent est en principe suivi par des proches. L’arrivée aura lieu cette fois au boulevard d’Arcole et non pas à Alsace-Lorraine, avec une ligne droite réservée pour chaque distance. Donc cette nouvelle zone est mieux adaptée. Mais nous recommandons aux participants et à leurs proches de se retrouver à Jean-Jaurès qui sera fermé à la circulation », insiste Jérémy Larson.
Priorité aux transports en commun
Enfin, pour se rendre sur l’événement, l’organisation préconise une fois de plus l’utilisation des transports en commun. « On mise encore sur l’éco-responsabilité. Attention, le métro à Jean-Jaurès sera fermé le matin. Et nous avons aussi mis des informations dans des milliers de boîtes aux lettres pour informer les riverains. Il y a aussi des panneaux dans la ville pour prévenir sur les rues qui seront fermées à la circulation. Et les différents parcours sont répertoriés sur Waze et Google Maps », rappelle le dirigeant.
Quid de la météo ? « Ah, ça… C’est toujours le paramètre que l’on ne maîtrise pas. Mais en principe, pas de pluie annoncée et une température entre 12 et 18 degrés », conclut Jérémy Larson. Croisons les doigts.

