À la suite de la confirmation d’un nouveau foyer de dermatose nodulaire bovine dans les Pyrénées-Orientales, la préfecture de l’Ariège a placé sept communes supplémentaires du département en zone réglementée, le dimanche 26 octobre dans la soirée, portant le total des communes concernées à 32.
Si la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) épargne pour l’instant le département de l’Ariège, elle frappe néanmoins à sa porte : après la confirmation de plusieurs foyers dans le département voisin des Pyrénées-Orientales et la mise en place de deux premières zones réglementées, les 16 et 25 octobre, la découverte d’un troisième foyer a amené la préfecture de l’Ariège à instaurer une troisième zone de surveillance sanitaire, le dimanche 26 octobre dans la soirée.
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Cette nouvelle zone concerne sept communes : Bélesta, Fougax-et-Barrineuf, Lesparrou, Lordat, Montségur, Perles-et-Castelet, Vernaux, portant le total des localités sous surveillance à 32 dans le département*.
Comme précédemment, la principale mesure mise en place consiste en l’interdiction des mouvements de bovins “dans, vers et à partir de cette zone, à des fins d’élevage, le temps d’observer le caractère éventuellement évolutif de la situation sanitaire dans cette zone”, rappelle la préfecture.*
La vaccination étendue dès ce lundi
Commencée le jeudi 23 octobre dans la première zone réglementée, la vaccination doit se déployer sur la seconde zone à partir de ce lundi 27 octobre, et désormais sur les sept nouvelles communes placées en zone réglementée. La plus grande vigilance est demandée aux éleveurs, qui doivent signaler toute suspicion de cas aux services vétérinaires.
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La préfecture de l’Ariège rappelle enfin que “la DNC est une maladie animale virale non transmissible à l’être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l’alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d’insectes. Elle se propage par les mouvements d’animaux infectés ou via des insectes vecteurs (taons et mouches piqueuses / stomoxes). Il n’y a en outre aucun risque pour la santé humaine lié à la consommation de produits issus de ces animaux.”