La pression du Tour de France pèse lourd sur les coureurs, selon Jonas Vingegaard. Le Danois compare l’intensité médiatique du Tour à la tranquillité de la Vuelta.
Ses prises de paroles hors compétition sont rares. En marge du Masters qui s’est déroulé en Andorre, dimanche 19 octobre, Jonas Vingegaard s’est longuement confié au journal L’Equipe. Le double vainqueur du Tour de France (2022, 2023) est notamment revenu sur la pression ressentie par les coureurs sur la Grande Boucle, en comparant notamment à la Vuelta.
Sur le Tour d’Espagne (qui Vingegaard a remporté cette année), la pression est bien moindre explique le Danois. “Le Tour est tellement plus gros que la Vuelta. En France, tu arrives sur le podium pour signer et il y a trente journalistes qui veulent te parler. Et à la Vuelta, je descendais, je me disais ”Oh, deux gars ! Ça va !”, s’amuse-t-il.
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Il poursuit : “C’est ce qui rend le Tour tellement fatigant, les médias, le protocole, mais c’est aussi ce qui le rend spécial. Les médias, l’attention, tous les gens, tous les spectateurs… Vous le sentez quand vous êtes dedans.”
Dans cette interview, Jonas Vingegaard a évoqué la possibilité de s’inscrire sur le Giro la saison prochaine, seul Grand Tour qui manque à son palmarès, mais aussi son envie de participer à plus de courses d’un jour. A suivre.