La formation “RC Auch” en est fière, mais peu arrivent à se faire une place en équipe fanion. Benjamin Verdier, pur produit de l’école auscitaine, a réussi à intégrer l’équipe des “grands” grâce à ses qualités et son humilité. Entretien.
Ils sont peu des champions de France Juniors en 2023 à alimenter aujourd’hui les rangs de la Une du RC Auch. Quatre joueurs ont eu leur chance : Pierre Jaffres, Titouan Villanueva, Gabin Cames-Soumoulou (ce dernier parti sous d’autres cieux), et Benjamin Verdier. Ce dernier prend de plus en plus de temps de jeu en équipe fanion et réussit quelques exploits, grâce notamment à sa vitesse. Entretien.
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La Dépêche du Midi : Benjamin, vous êtes un des rares Juniors 2023 à avoir trouvé votre place en première. Est-ce un accomplissement pour vous ?
Benjamin Verdier : C’est un aboutissement d’être en première. Déjà, à 5 ans, j’étais au rugby à Auch avec toute la génération qui s’est suivie jusqu’en Cadets, au minimum. Certains, ensuite, sont partis à cause des études ou du rugby à plus haut niveau. C’est un aboutissement du fait que lorsqu’on est petit, on est ramasseur de balles autour des matchs des grands. Nous nous amusons à attraper les ballons qui sortent, et maintenant c’est moi qui balance le ballon en dehors du terrain pour un petit qui y court après. Ça me rappelle quand j’étais petit.
Quel a été votre ressenti en arrivant en première avec des joueurs installés depuis longtemps ? Leur avez-vous dit : la nouvelle génération est là ?
Non ! Ce n’est pas comme ça. Ils nous donnent des conseils. Personnellement, Mathieu Vignes, si j’ai besoin d’un conseil, j’ai juste à lui demander et il va me dire comment m’améliorer parce qu’il a une meilleure vision du jeu. Il connaît aussi mieux le jeu et le rugby de Nationale 2 que moi. Ils sont tous là pour m’épauler, c’est donc cool.
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Donc, vous aimez l’ambiance de ce groupe ?
Il y a une très bonne ambiance surtout quand on gagne les matchs. Les petites soirées entre nous après sont cool, avec Clément Pérusin qui gère tout ça.
Vous étiez remplaçant face à Tricastin. Quel sentiment aviez-vous à la fin du match ?
C’est dommage, nous perdons le bonus offensif sur une dernière action complètement anodine. Ils relancent bien de l’en-but, nous défendons assez mal, j’essaie de revenir avec Bill (Caffo), mais malheureusement ils marquent. C’est dommage car nous avions fait une bonne première mi-temps. Encore une fois, il y a quelques petites erreurs qui font que nous ne sommes pas tout en haut. Nous allons corriger tout ça sur les prochaines semaines. Je sais que nous allons arriver tout en haut.
La première correction va-t-elle intervenir dès ce samedi soir, à Nîmes ?
Nous allons faire tout notre possible pour corriger cela sur le déplacement à Nîmes. Toutefois, ce sera un match compliqué parce qu’ils sont féroces. Mais nous allons préparer ce déplacement avec une semaine d’entraînement assez intense.