« Abou Hassan ! Mon ami ! C’est incroyable !
– Omar ! [c’est le prénom qu’il m’avait donné], tu es là ! Grâce à Dieu !
– Tu n’as pas changé, c’est fou ! Toutes ces années n’ont rien laissé sur toi !
– Hahaha ! Ça fait combien de temps qu’on ne s’est pas vus ? Onze ans ? Douze ans ?
– Onze ans, oui, onze ans. Rappelle-toi : 2014, Morek. »
Abou Hassan sourit.
« Tu as toujours la même gentillesse dans le regard.
– Avec quelques cernes et de la fatigue en plus… »
En 2014, j’avais rencontré Abou Hassan dans une unité de combattants du Front islamique à Morek, au nord de Hama. L’ambiance était sinistre. Leurs positions essuyaient une quarant…

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