Le joueur de Bayonne a été lourdement touché, samedi 11 octobre, lors d’une rencontre de Top 14 contre Pau. Ce mardi, il a dévoilé le degré de gravité de son mal.
Le choc a été brutal. Samedi 11 octobre dernier, lors de la lourde défaite de l’Aviron Bayonnais contre la Section Paloise (24-47, 6e journée de Top 14), Maxime Machenaud, demi de mêlée expérimenté et international français (38 sélections), s’effondrait sur la pelouse du Hameau.
Entré à la 54e minute, il quittait le terrain en larmes à la 68e, après un choc avec son coéquipier Emerick Setiano qui retombait malencontreusement sur son genou. Les images avaient alors fait craindre le pire pour l’ancien joueur du Racing et du Stade Français.
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Le verdict est désormais connu et il est sans appel. Machenaud souffre “d’une rupture des ligaments croisés du genou droit, d’une entorse du ligament latéral interne de grade 3, ainsi que d’une entorse à la cheville” selon les propres mots du champion, qui les dévoile ce mardi sur Instagram.
“J’avais senti mais il m’est difficile de trouver les mots”, confie-t-il, partageant sa douleur mais aussi sa détermination.
À 36 ans, cette blessure pourrait mettre un terme à une carrière déjà riche. Pourtant, Machenaud refuse de baisser les bras. “C’est sûr, je ne suis plus au début de ma carrière. Mais croyez-moi, je ne suis pas à la fin, pas prêt à tourner la page et pas prêt à arrêter”, assure-t-il.
Avec des mots chargés d’émotion, il détaille son objectif : “Je me lance le défi de revenir avant la fin de la saison et de ne pas arrêter ma carrière cette année car il n’en était déjà pas question avant cette blessure. J’aime trop ce sport, j’aime trop ce terrain, et j’ai encore, je le sens, de belles aventures humaines et sportives à vivre. J’ai envie que mes enfants me voient jouer, me voient me battre, me dépasser dans ce jeu dont je ne peux me passer jusqu’à ce que mon corps et ma tête me le demandent simultanément.”
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L’Aviron Bayonnais, déjà touché par les absences prolongées de joueurs comme Guillaume Martocq ou Baptiste Chouzenoux, doit désormais composer sans son leader du jeu pendant plusieurs mois.
Malgré la douleur et la lourdeur de la rééducation, Machenaud s’accroche à son plan de bataille. “Le défi est grand, mais je suis prêt. Et c’est ce qui m’a toujours fait avancer”, écrit-il.