La romancière israélienne Zeruya Shalev, en 2014. ULF ANDERSEN/AURIMAGES VIA AFP
« Depuis l’annonce de l’accord [de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas], je suis en pleines montagnes russes émotionnelles. J’éprouve joie et soulagement de voir enfin nos otages revenir. Je n’aurais jamais pensé dire cela, mais je me sens si reconnaissante envers Donald Trump : il nous a sauvés de “Bibi” [surnom du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou] et de toute sa clique d’extrémistes messianiques, Bezalel Smotrich, Itamar Ben Gvir, qui jusqu’au bout ont tenté de faire capoter les négociations.
Mais cela n’efface pas ma colère concernant ces deux ans de guerre atroce, cette tragédie à Gaza [plus de 67 000 morts en deux ans], qui va longtemps nous hanter, nous, Israéliens. Et je reste inquiète quant à la mise en place du plan de paix… Pour nous, Israéliens, la lutte est loin d’être terminée…
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