October 14, 2025

80 bus affrétés, 5 000 repas, 46 délégations… le casse-tête des organisateurs des championnats du monde de 24 heures

l’essentiel
En accueillant ce week-end 425 athlètes de 46 pays pour les Championnats du monde de 24 heures, Albi devient la capitale mondiale de l’ultrafond. Mais loin du seul exploit sportif, l’organisation de cet événement international relève du défi monumental.

En accueillant ce week-end les championnats du monde de 24 heures, la cité épiscopale d’Albi inscrira un record mondial, dépassant Taïpei et Vérone pour devenir la ville ayant organisé le plus de courses internationales d’ultrafond. Après avoir déjà organisé ces championnats en 2019 et les championnats d’Europe en 2016, l’événement est pourtant un véritable casse-tête pour Didier Thiriot et son équipe, nécessitant pas moins de deux ans de préparation.

La ville avait déjà accueilli les mondiaux en 2019
La ville avait déjà accueilli les mondiaux en 2019
DDM – DDM EMILIE CAYRE

425 athlètes et 35 juges venant de 46 pays sont attendus. Issus de tous les continents, leur arrivée va s’échelonner durant toute la semaine à partir de mercredi. “Certains arrivent à minuit, d’autres à minuit et demi, d’autres un jour avant…”, détaille Didier Thiriot.

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Pour pallier cette logistique imprévisible, les organisateurs ont mobilisé 80 bus et navettes pour aller les chercher à l’aéroport et les transporter durant leur séjour albigeois, et ont passé une convention avec l’aéroport de Blagnac.

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Une fois sur place, il faut les loger. Les organisateurs prennent en charge une partie des délégations (quatre athlètes par pays). Pour abriter tout ce monde, dix hôtels sont nécessaires. “Ils sont tous à Albi sauf un”, précise Didier Thiriot.

Et pour corser encore la logistique, les durées de séjour varient (trois nuits pour certains, cinq pour d’autres). Il faut, de surcroît, assurer la restauration de tous : “On va servir 5 000 repas au total”, indique-t-il. Très peu d’athlètes parlent le français ; des élèves des Mines serviront donc d’interprètes durant tout leur séjour.

Au centimètre près

Une fois les problèmes d’intendance résolus, il faut tracer la piste où vont courir ou marcher les athlètes. Pour ça, pas trop de problèmes. “Nous avons repris le même tracé qu’en 2019.” Mais la difficulté réside dans les détails. La piste doit mesurer 1 500 m au centimètre près. Après, il faut organiser les côtés. Chaque délégation doit en effet disposer d’une tente où ses coureurs pourront se sustenter et se reposer durant quelques minutes avant de repartir. Il faut organiser des toilettes, installer des poubelles…

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Et pour compliquer la chose, jamais il n’y a eu autant de délégations. “Le record de participation va être battu. L’an passé, à Taïpei, il y avait 250 athlètes. En 2019, nous en avions 390.” Au total, 150 bénévoles seront mobilisés pour assurer le bon déroulement de l’événement.

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