Maxime Gilbert, 34 ans, a officiellement mis un terme à sa carrière de joueur le 4 juin dernier, à l’issue d’une saison qu’il a terminée blessé. Figure du Fenix Toulouse où il évolue depuis 2009, le demi-centre va désormais s’orienter vers l’entraînement et devrait intégrer le staff du centre de formation toulousain à partir de janvier 2026.
Plus de 300 matchs de Starligue au compteur plus une trentaine sur la scène européenne, Maxime Gilbert en a fait du chemin sous le maillot toulousain depuis son arrivée au club en 2009. Entre le centre de formation et le passage chez les pros en 2012, il a bouclé le 4 juin dernier un parcours de 16 ans en tant que demi-centre du Fenix Toulouse. Joueur doué, inspiré et inspirant, Maxime Gilbert, 34 ans, a toujours été fidèle aux couleurs toulousaines, comme avant lui Pierrick Chelle et Rémi Calvel, encore au club aujourd’hui.
« J’ai toujours été persuadé que c’était la bonne option d’autant que je n’avais pas forcément d’opportunités meilleures », confie le demi-centre au sujet de sa fidélité, lui qui a choisi de mettre un terme à sa carrière au printemps dernier. La faute aux blessures qui ont gâché sa fin de parcours, la rupture d’un tendon d’Achille en février dernier ne faisant que le conforter dans l’idée de se ranger définitivement.
« Il était temps en effet même si j’imaginais faire une dernière saison (celle-ci en l’occurrence, NDLR). Mais quelque part, mon corps m’a fait comprendre qu’il y avait une sorte de ras-le-bol physique », estime Maxime Gilbert, garçon réfléchi qui n’a donc pas cherché à tout prix à rejouer : « Vu la difficulté au niveau physique que j’ai eu à redevenir compétitif après ma deuxième opération du croisé, là, avec cette rupture du tendon, ça devenait inenvisageable. »
À lire aussi :
Fenix Toulouse: sept mois d’absence minimum pour le capitaine Maxime Gilbert
« Ça prend du temps à l’accepter »
Il lui a donc fallu digérer cette décision jamais facile à prendre pour un sportif de haut niveau, d’autant plus que le club toulousain enchaîne des saisons palpitantes et réussies. « Ça prend du temps pour l’accepter et ça t’oblige à franchir un vrai cap car je sais que laisse un métier que je ne retrouverai jamais. La vie de joueur pro avec ses émotions, ses routines aussi, tu ne peux plus la revivre. Coach, c’est complètement différent », souligne Maxime Gilbert, encore convalescent après son opération du tendon d’Achille et qui se prépare à entamer une formation en alternance d’entraîneur à partir de janvier 2026. Ce qui n’était pas forcément l’option initiale. « En effet, j’ai toujours dit qu’en arrêtant ma carrière de joueur, j’arrêterai le handball. Moi, je me destinais à être prof d’EPS. Mais le club m’a sollicité pour intégrer le centre de formation, le président Dallard souhaite transmettre les valeurs du club, il y a une volonté de s’appuyer sur des joueurs qui ont un vécu avec le club. Regardez Chelle, Calvel, Andjelkovic, Ternel, ils sont en poste ici. J’ai eu tout l’été pour réfléchir à cette proposition, je n’en dormais pas de la nuit… »
À lire aussi :
Fenix : Maxime Gilbert, l’ancien tout neuf
L’ex-demi-centre a finalement accepté. Qu’est-ce qui a fait pencher la balance ? « Je me suis dit que cette opportunité ne se présenterait pas deux fois. En restant au club, je ne me lance pas dans l’inconnu, je vais être entouré et puis être au centre de formation, parmi les jeunes, c’est assez transversal avec l’enseignement du sport », conclut Maxime Gilbert, soulagé d’avoir trouvé la voie qui lui convient.