Les Tricolores défient les Islandais à Reykjavik, ce lundi 13 octobre au soir, en match de qualification pour le Mondial 2026.
Islande-France. Ce lundi 13 octobre à Reykjavik (20h45), les joueurs de l’équipe de France de football se retrouvent protagonistes d’une affiche pas si rare que cela, sur la scène du football européen.
La confrontation de ce lundi est la 15e de l’Histoire entre les deux nations (depuis 1957).
Et si les dramaturgies sportives marquent rarement les esprits côté français (aucune défaite, 4 matches nuls, 11 victoires), certains se souviennent encore bien d’un fait qui avait marqué la rencontre 5 septembre 1998.
Ce jour-là, les Bleus tout juste champions du monde débarquaient à Reykjavik lors des qualifications à l’Euro 2000. Si le match se solda par un 1-1, c’est surtout l’avant-match qui reste gravé dans les mémoires. Durant l’exécution des hymnes, certains joueurs, Fabien Barthez et Bixente Lizarazu en tête, éclatèrent de rire.
Le hic ? La Marseillaise avait été interprétée par un baryton accompagné d’un simple piano, avec une maîtrise du français approximative, ce qui provoqua un fou rire incontrôlable chez les Bleus. Certains, comme Lizarazu, baissèrent même la tête pour tenter de masquer leur hilarité.
Fou rire hymne marseillaise football (EDF France Islande 1998) meme pic.twitter.com/EiSxmYT9Li
— Le répertoire à meme (@repertoire_meme) February 21, 2022
Didier Deschamps, capitaine à l’époque, avait été interrogé sur l’épisode, en 2019 : “Il y en a certains qui n’étaient pas nés ou tellement petits. Je me souviens du match et de l’avant-match avec des hymnes chantés de manière spécifique… Certains joueurs avaient eu un fou rire. D’ailleurs la presse française avait appuyé là-dessus, à juste titre. Ce n’était pas un manque de respect mais c’était déplacé.”
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Un épisode cocasse qui avait laissé quelques Islandais persuadés d’une moquerie. Quatre ans plus tard, en 2016, Deschamps avait déjà été interrogé sur ce fou rire avant le quart de finale de l’Euro face à la même équipe, répétant que le geste n’était en aucun cas un manque de respect.