October 12, 2025

Stade Toulousain-UBB : "Il y avait vraiment une classe d’écart…" Le manager de Bordeaux, Yannick Bru, résigné après la défaite des siens à Toulouse

l’essentiel
Le manager de l’UBB, Yannick Bru est revenu sur la lourde défaite concédée par les siens sur la pelouse d’Ernest-Wallon (56-13, 6e journée de Top 14). Et il n’a pas caché sa déception, son dépit même, concédant que ses joueurs n’étaient pas invités, dimanche 12 octobre face au Stade Toulousain.

Yannick, vous avez semblé un peu dépassé lors de ce match…

Aujourd’hui, dans les circonstances de ce match, ça allait trop vite pour nous. C’est incontestable. On a été battus sur la vitesse, battus sur la réactivité, battus sur le talent. Il n’y a rien à l’air de plus. Bravo à Toulouse. Là, à la mi-octobre, contre cette équipe du Stade Toulousain, dans ces circonstances-là, on n’est pas invité.

Yannick Bru sur la pelouse d’Ernest-Wallon, dimanche 12 octobre.
Yannick Bru sur la pelouse d’Ernest-Wallon, dimanche 12 octobre.
DDM – LAURENT DARD

Vous aviez beaucoup parlé, après les déplacements au Racing et au Stade français d’attitude. Le constat est-il le même ce soir ou pas ?

Bon, déjà, vous avez bien vu qu’on avait fait certains changements dans l’équipe aujourd’hui, que ce n’était pas un match facile pour beaucoup de jeunes qui rencontraient une équipe internationale, parce qu’au Stade Toulouse, c’est le niveau de jeu international. Il y a une différence quand on n’est pas là dans les efforts, quand on est vraiment battu dans la vitesse d’exécution, on arrive toujours un petit peu trop tard. Donc je pense que ça ne sert à rien de blâmer aujourd’hui l’attitude. Ce qui est certain, c’est qu’il y a plein de petits détails de jeu où on n’est pas invité. Donc il ne faut pas trop s’attarder sur cette rencontre. Je comprends qu’on a beaucoup de travail, sans rien de beaucoup discuter. On a vu notre touche dominante en début de match et malgré tout, on n’arrive pas à sortir le ballon des mauls deux fois. On a vu les trois premiers duels aériens, on manque de vitesse, on manque de hauteur, on manque de champs, on est battu sur les trois premiers duels aériens, on prend 14 points. Il y a des choses qui montrent qu’il y avait vraiment une classe d’écart entre eux et nous aujourd’hui, le 12 octobre. Notre feuille de route est claire, c’est resserrer les rangs, travailler plus, rentrer les blessés, progresser et présenter un autre visage très rapidement.

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Bastien Vergnes a pointé du doigt pour la première fois depuis le début de saison, la digestion de la saison dernière…

Non, franchement, je pense que ce problème-là, on l’a traité, on s’y est remis. Là, aujourd’hui, sur le match d’aujourd’hui, c’est clairement un problème de niveau. C’est un problème de niveau. Grand respect pour ce qu’a produit le Stade Toulousain aujourd’hui, en termes de réactivité, de punch, de vitesse d’exécution, de talent. Nous n’étions pas au niveau. Ce n’est pas au niveau de… sur le comportement, l’attitude, nous n’y étions pas au niveau. Et quand je dis nous, le nous, c’est toujours tout le monde, ça ne se limite pas aux 23 jours. Donc ça appelle à beaucoup de travail, beaucoup d’humilité. Le 12 octobre, on n’est pas en mesure de rivaliser face à ce stade de Toulousain là, dans les conditions dans lesquelles on est, et je n’ai même pas envie de parler des absents.

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Vous pensez que se prendre le mur comme ça, ça peut vous faire du bien ?

Si on sait en tirer les enseignements, je pense que ça nous fera du bien. Aujourd’hui, prendre Toulouse quasiment complet, un Toulouse qui venait de prendre 40 points à l’extérieur et qui hausse son curseur de vigilance, d’engagement et d’implication, ce n’était pas le bon moment pour prendre Toulouse. Il n’y a jamais un trop bon moment pour prendre Toulouse. Mais aujourd’hui, on a vu ce Toulouse-là être au-dessus de nous. Donc bravo à eux. Ils ont encore une marche d’avance qui est assez confortable.

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