Le Conseil Supérieur de l’Education, organe consultatif, s’est prononcé pour débaptiser les vacances de Noël et de la Toussaint. La chronique de Fatiha Agag- Boudjahlat.
Le Conseil Supérieur de l’Education, organe consultatif, s’est prononcé par 44 voix contre 7 pour « laïciser » les noms chrétiens des vacances scolaires, les débaptiser pour en faire les vacances de fin d’année ou d’octobre. À la manœuvre, les syndicats de gauche. La FCPE s’était déjà illustrée par la formulation de la même demande, et en souhaitant dans ses visuels des bonnes fêtes de fin d’année plutôt que de Noël. Le principal syndicat du premier degré est régulièrement en guerre contre tout ce qu’il estime être de l’ostentation chrétienne. On aimerait qu’il soit aussi « proactif », exigeant et intransigeant sur l’ostentation musulmane.
Le souvenir de Samuel Paty
Disons le simplement, cette décision du Conseil Supérieur est d’abord stupide. Leur agenda doit être bien vide pour se saisir de cet incroyable enjeu scolaire et sociétal, ce n’est pas comme si le niveau scolaire des élèves de France n’était pas en chute libre, comme les statistiques récentes de l’OCDE et les résultats PISA s’en alarment.
Quel affichage de vieux laïcards dans l’esbroufe face aux vilains chrétiens, les mêmes s’avérant tétanisés, lâches et obséquieux vis-à-vis des musulmans. Il est bien évidemment tellement plus facile de s’en prendre aux traces de l’héritage chrétien et aux pratiquants, on ne risque pas de se prendre un coup de couteau ou d’être décapités…
Le timing est désastreux. Bientôt le 16 octobre. Bientôt arrive la commémoration du meurtre sauvage par décapitation de Samuel Paty. Il n’est pas mort des mains d’un chrétien. Ce ne sont pas des chrétiens qui l’ont persécuté et mis en danger, mais la FCPE locale, la hiérarchie de l’Education Nationale et la police.
Ce ne sont pas des chrétiens qui ont menti sur son cours ou qui ont contesté son cours. La majorité des caricatures qu’il avait projetées moquaient l’Église. Une seule, l’islam, et cela lui a coûté la vie.
La laïcité n’efface pas l’héritage chrétien
Et puis… Quelle interprétation stupide de la laïcité par ceux-là mêmes qui demandent qu’elle soit la plus ouverte et flexible pour s’adapter aux pratiques de plus en plus rigoristes et orthodoxes des musulmans. La laïcité n’efface pas le passé, elle n’efface pas l’héritage chrétien, elle a même permis le financement par l’État Français de la construction de la Grande Mosquée de Paris après la Première Guerre Mondiale.
Ce sont les Talibans qui ont fait exploser les Grands Boudhas, qui ont détruit les traces et les vestiges Préislamiques de Palmyre. La laïcité ne rend pas amnésique sur l’histoire d’un peuple mais elle a l’air de rendre stupides les gens d’une certaine gauche qui ont renoncé à l’universalisme et qui exigent moins des uns que des autres en raison de leur couleur de peau et de leur foi. La France est un pays à l’histoire et au Patrimoine chrétiens et ce n’est pas faire injure aux musulmans que de la dire, c’est être dans la vérité et pas dans le révisionnisme historique. L’obséquiosité de ces gens à l’égard de l’islam leur fait exiger ce que les musulmans sont trop intelligents pour avoir eu l’idée d’en faire la demande.
Dans ma bouche et mes écrits, ce sera toujours les vacances de la Toussaint et de Noël.