Maison Zahra s’est installée 1 rue de la Reine à Agen, derrière l’ex-magasin Muy Mucho à proximité du parking Reine-Garonne à Agen et en retrait du boulevard de la République. Hind El Hajji propose une jolie collection de robes de mariée.
Sa boutique a fière allure entre tonalités beige, grège, nude et une douce lumière rose poudré. Un style minimaliste qui sert d’écrin à ses robes de mariée virginales.
Des modèles constellés de perles, de paillettes, de dentelles qui s’ébrouent sur les portants. Des robes fourreaux glamour avec traînes majestueuses, ou celle scintillante qui est dévoilée sur un mannequin que l’on croirait tout droit sortie d’un conte de fées.
À 25 ans, Hind El Hajji caressait depuis quelque temps déjà, l’espoir d’ouvrir son boudoir de robes de mariée. Elle était à la recherche d’un local après avoir été manageuse commerciale à Montauban : “Ma famille d’origine Marocaine est de Buzet-sur-Baïse, je suis revenue vivre à Agen en 2023 et j’ai fini par trouver cet espace qui était en fait la réserve du magasin Muy Mucho”.
Une cousine styliste, l’épaule
Au terme de 6 mois de travaux, Maison Zahra a ouvert ses portes voilà une quinzaine de jours. Le lieu est chic et élégant. Hind imagine les créations avec une cousine qui est styliste à Dubaï : “Elle m’aide. On conçoit ensemble chaque modèle. Dans cette aventure, j’ai le soutien de toute ma famille, de ma sœur”. Les dessins sont envoyés à deux couturières d’Istanbul en Turquie qui confectionnent les robes sur mesure. “Je suis passionnée de mode depuis toujours. À la base, je voulais monter une boutique de prêt-à-porter et puis au final, je me suis orientée vers les mariées. Je ne sais pas dessiner comme ma cousine, mais j’exécute des petits croquis. Nous avons des fournisseurs de tissus français pour la dentelle notamment, mais également italiens et turcs”.
Hind s’est déplacée en Italie à Florence pour sourcer les fournisseurs et prochainement à Milan. Elle a séjourné à Istanbul pour dénicher les deux couturières, des perles rares qui brodent également et cousent les paillettes à la main.
Un travail d’orfèvre dont elle suit l’évolution au fur et à mesure des heures de travail et des avancées.
Les modèles de robe oscillent entre féerie, sophistication, épure et jouent sur la gamme chromatique des blancs, crème, champagne doré et bleu acier, ou de la couleur du côté des robes de soirée. Diadèmes, couronnes, bouquets en perles et strass et escarpins chics attendent sagement de compléter les tenues et d’apporter aussi leur touche de magie. “J’ai fait un salon du mariage il y a 10 jours à Toulouse comme visiteuse, et je n’ai trouvé aucun stand similaire à mes créations”.
Une sélection de parfums dubaïotes
Maison Zahra propose les robes à la location entre 500 et 650 euros, mais aussi à la vente dans une fourchette de prix comprise entre 1 000 et 3 000 euros. Il faut compter deux petits mois pour la fabrication d’une robe à Istanbul selon les modèles présentés sur place à Agen, dont certains avec les épaules couvertes : “J’ai bien évidemment une couturière ici à Agen pour des retouches ou des ajustements”.
Hind a sélectionné aussi des fragrances mixtes de Dubaï plébiscitées par le monde de l’influence. Des parfums capiteux, floraux, fruités ou orientaux qui tiennent bien sur la peau et diffusent des effluves persistantes d’ambre, fleur d’oranger, oud… dans les sillages.
La jeune femme se prend à rêver de Dubaï dans le futur, une mégalopole des Émirats arabes unis qui a le vent en poupe et où circulent de belles énergies.
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