Mahmud Hams, photographe palestinien de l’AFP, dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 2 novembre 2023. Il est l’un des reporters de l’agence dont Hélène Lam Trong raconte le quotidien durant les premiers mois de l’offensive israélienne dans le documentaire « Inside Gaza ». AFP
Des immeubles éventrés, des colonnes de fumée noire, des rues transformées en champs de ruines. Des ambulances qui déposent des corps mutilés. Des enfants en sang portés à bout de bras. Des hommes et des femmes hébétés errant dans les décombres. Des petits corps enroulés dans des linceuls blancs. Des pères et des mères serrant contre eux leur enfant mort. Depuis le 7 octobre 2023, et le début des bombardements israéliens en représailles à l’attaque du Hamas qui a fait 251 otages et 1 200 morts, ce sont ces images terribles qui nous parviennent de la bande de Gaza, où plus de 67 000 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en deux de conflit selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste (chiffre jugé fiable par l’ONU). Elles ont toutes été prises par des journalistes palestiniens restés sur place.
Car, dès les premières heures qui ont suivi le déclenchement des hostilités, l’Etat hébreu a fermé l’enclave à la presse internationale. Situation exceptionnelle : une guerre à huis clos, documentée uniquement par ceux qui y vivent et ne peuvent en sortir. Parmi eux, Mai Yaghi, Adel al-Zaanoun, Moha…
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