Ursula von der Leyen, président de la Commission européenne, lors discours sur l’état de l’Union au Parlement européen, à Strasbourg, le 10 septembre 2025. SEBASTIEN BOZON/AFP
« L’Europe n’a pas connu un été facile. » On doit ce superbe euphémisme au patron de la droite au Parlement européen, l’Allemand Manfred Weber, qui s’exprimait dans la foulée du « discours sur l’état de l’Union » à Strasbourg. Cette tradition annuelle du « SOTEU » (« State of the European Union ») avait ce mercredi 10 septembre un double objectif crucial pour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, près d’un an après le début de son second mandat à la tête de l’exécutif communautaire : passer l’éponge sur un été raté et colmater les fuites qui commencent à menacer l’étanchéité de sa majorité.
Un discours fleuve – près d’une heure et quart –, offensif et à l’image de ses talents : un savant équilibre de distribution de gages, mêlant lyrisme sobre et gravité, pour masquer ses impuissances. « Le discours coche beaucoup de cases, mais ce n’est pas une liste de bonnes intentions dont nous avo…
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