Le manager français, revenu à la tête de la sélection de l’Arabie saoudite depuis près d’un an après une expérience avec les Bleues, s’est livré dans une interview pour L’Équipe.
La Zambie, l’Angola, l’USM Alger, le FC Sochaux, la Côte-d’Ivoire, le LOSC Lille, le Maroc, l’Arabie saoudite ou encore l’équipe de France féminine… Hervé Renard en a fait du chemin. Entraîneur des Bleues pendant plus d’un an, le natif d’Aix-les-Bains a repris la sélection saoudienne à l’octobre 2024. Dans un long entretien accordé à L’Équipe, le manager de 57 ans s’est exprimé sur l’extra-sportif qui entoure l’Arabie saoudite.
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“Je réponds d’abord que le métier, c’est le métier. Et qu’on a la chance de vivre, ici, dans un pays sans aucune insécurité, ce qui n’a pas de prix” a répondu le double vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations, sur le banc de la Zambie en 2012 et trois ans plus tard avec la Côte-d’Ivoire. Ce dernier a même tenté une comparaison avec la France : “L’insécurité, c’est le pire des maux en France aujourd’hui. On la ressent, elle est palpable. Sinon, ici (en Arabie saoudite, NDLR), moi, je me sens libre.”
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Nommé une première fois à la tête des “Faucons” à l’été 2019, Hervé Renard était resté en poste près de quatre ans avant de prendre les rênes de l’équipe de France féminine. “Des progrès ont été faits : quand je suis arrivé en 2019, les femmes ne pouvaient pas conduire, elles ne pouvaient pas voyager seules sans autorisation…” a-t-il confié. Avant de conclure : “Énormément de choses ont été faites en peu de temps et ce pays avance à grande vitesse.”