DIRECT. Démission de Sébastien Lecornu : le PS et le PCF appellent Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre de gauche

Le PS appelle Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre de gauche

Pour Pierre Jouvet, le Secrétaire général du parti, “la priorité doit être donnée à la gauche et aux Écologistes pour gouverner ce pays et proposer une alternative forte”.

Des échanges bilatéraux entre les différents partis de gauche 

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes s’entretient avec les différents partis de gauche : le PS, le PCF et LFI.

Sébastien Lecornu est reçu, à nouveau, à l’Elysée 

Le Premier ministre démissionnaire est de nouveau reçu à l’Elysée.

Emmanuel Macron n’a pas prévu de parler, ce lundi, d’après BFMTV

Le président ne devrait pas prendre la parole ce lundi 6 octobre, d’après nos confrères de BFMTV

François Bayrou, “pessimiste”, d’après Le Parisien

Le Parisien révèle que l’ancien Premier ministre François Bayrou aurait confié son “pessimisme” à ses proches du MoDem. “La division des forces politiques entre elles et à l’intérieur d’elles est de plus loin le plus inquiétant. J’ai peur qu’on perde le bon sens”, leur aurait-il confié. Le maire de Pau a ensuite appelé ses soutiens à se tenir “le plus éloignés possible de ce qui est en train de se passer”. “Évitons les manœuvres acrobatiques !”, a-t-il conclu, d’après nos confrères.

Le Medef reporte son meeting prévu le 13 octobre

Le Medef, première organisation patronale française, a annoncé lundi reporter son meeting du 13 octobre à Paris, disant vouloir contribuer à “l’apaisement” du pays après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.

L’ancien ministre de l’Agriculture Marc Fesneau confie avoir  “honte de notre vie politique” 

“J’ai honte de notre vie politique. Je veux, ici, dire les choses telles qu’elles sont”, a-t-il écrit, dans un long post, publié sur X.

Gabriel Attal et Olivier Faure sont les invités du 20h de TF1 ce soir 

L’ancien Premier ministre, secrétaire général de Renaissance Gabriel Attal et le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure seront sur le plateau de Gilles Bouleau ce lundi soir.

“Il n’est pas trop tard pour respecter les résultats de 2024”, prône Lucie Castets

“Il y a un an, on nous décrivait exactement la situation actuelle si la gauche était à Matignon. Il n’est pas trop tard pour respecter les résultats de 2024. Toutes les forces de gauche qui avaient permis de tenir l’extrême droite en échec doivent dialoguer et se tenir prêtes”, énonce la favorite de La France Insoumise pour Matignon.

Yaël Braun-Pivet souhaite un “pacte de stabilité”

“La voie du dialogue est encore possible. Nos concitoyens attendent que nous nous mettions autour de la table. Il est urgent de définir un pacte de stabilité et de responsabilité pour répondre à leurs attentes. Cela doit être notre seul guide. C’est notre responsabilité à tous, maintenant”, indique cette dernière sur le réseau social X.

Les Écologistes souhaitent une union de la gauche… mais n’iront pas à la réunion proposée par La France Insoumise

Dans un communiqué, les Écologistes parlent d’une “alliance bancale et minoritaire” entre le camp présidentiel et Les Républicains “plutôt que de véritablement ouvrir des discussions sérieuses avec le socle du NFP pourtant arrivé en tête aux dernières élections législatives”. Le document affirme que le parti des Écologistes souhaite rencontrer ses partenaires le plus rapidement possible pour “travailler au rassemblement”. Or, Marine Tondelier a affirmé ce lundi que la réunion proposée par La France Insoumise avec l’ensemble des forces de gauche, n’allait pas avoir lieu.

Démission de Sébastien Lecornu : combien vont toucher les ministres de son gouvernement qui n’ont exercé que quelques heures ?

Nom­més dimanche soir, démissionnaires lundi matin avec leur Premier ministre, les éphémères ministres du gouvernement Lecornu toucheront bien une rémunération. En vertu du droit en vigueur, ils bénéficient même d’une indemnité de fin de fonctions équivalente à trois mois de salaire, soit environ 28 000 euros brut chacun.

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La réunion proposée par Jean-Luc Mélenchon aux autres partis de gauche “n’aura pas lieu”, estime Marine Tondelier

La réunion proposée lundi par La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon aux autres partis de gauche après la démission choc de Sébastien Lecornu “n’aura pas lieu”, a estimé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier sur BFMTV . “Ca parait assez évident que le Parti socialiste (…) ne va pas accourir chez La France insoumise comme si de rien n’était. Ce qui a été dit et fait ces derniers temps laisse des traces”, a déclaré Marine Tondelier en référence aux relations tendues entre les Insoumis et les socialistes.

“Hors de question de cautionner un Premier ministre de gauche”, affirme Bruno Retailleau

Selon Bruno Retailleau, la Gauche ne doit pas gouverner : “Hors de question de cautionner un Premier ministre de gauche”, reprend l’intéressé : “Je ne peux pas faire partie d’un gouvernement qui ne dit pas tout”.

“Le parti ou le pays ? Moi, je fais le choix du pays”, affirme Retailleau qui dit “ne pas s’accrocher à un fauteuil”

“Je ne m’accroche pas à un fauteuil, je veux servir mon pays mais pas dans n’importe quelles conditions”, affirme Bruno Retailleau.

“On promet une rupture, et on se retrouve avec des chevaux de retour”, affirme Bruno Retailleau

Ce dernier revient sur la nomination récente de Bruno Le Maire au ministère des Armées. “Je ne connais pas sa responsabilité dans les plus de 1 000 milliards d’euros de dette. Mais il y est associé. Il le symbolise. C’est le révélateur d’une forme de déconnection : d’un côté, on promet la rupture, de l’autre nous ne l’avons pas du tout. C’est un spectacle affligeant. Pas de confiance, pas de rupture… que peut-on on faire dans ce cas ? Ce gouvernement rassemblait toutes les conditions pour être censuré”.

Bruno Retailleau affirme ne pas avoir été informé de la nomination de Bruno Le Maire

Le ministre de l’Intérieur affirme ne pas se sentir responsable de la démission de Sébastien Lecornu. “Hier, j’ai été reçu pendant 1h30 par le Premier ministre. Quelques minutes avant que la composition du gouvernement ne soit donnée. Jamais il ne m’a dit que Bruno Le Maire avait été nommé ministre. Il y a un problème de confiance. Quand on est dans une équipe,; on a besoin de confiance”.

Une “France stable” est importante pour l’Europe, dit Berlin après la démission de Lecornu

Le gouvernement allemand a souligné lundi que la stabilité de la France était importante pour l’Europe, après la démission du Premier ministre français Sébastien Lecornu, prolongeant et approfondissant la crise politique dans le pays. “Une France stable est une contribution importante pour l’Europe”, a affirmé le porte-parole du gouvernement allemand, Stefan Kornelius, interrogé sur la crise française, avant d’ajouter ne pas avoir de doute que “la stabilité règne en France”.

Les banques françaises dévissent en Bourse

L’annonce de la démission du Premier ministre français Sébastien Lecornu lundi a fait fortement chuter le cours des banques françaises à la Bourse de Paris, très sensibles au risque sur la dette française. BNP Paribas (-4,45% vers 12H00), la Société Générale (-5,85%) et le Crédit Agricole (-4,25%) ont immédiatement plongé après l’annonce, survenue peu après l’ouverture de la Bourse.

Emmanuel Macron de retour à l’Élysée après avoir marché longtemps dans Paris 

Après la démission de son Premier ministre, le président de la République a commencé sa matinée en assistant à une répétition consacrée à la panthéonisation de Robert Badinter, qui se tiendra jeudi. Plus tard, Emmanuel Macron a été aperçu arpentant longuement les rues de Paris, téléphone à la main, avant de regagner le palais de l’Élysée, selon des images captées par BFMTV sur l’île de la Cité.

Bernard Cazeneuve appelle à un “sursaut”

“À force d’irresponsabilité au plus haut niveau, de combinaisons médiocres et d’ambitions solitaires, notre pays s’affaisse, nos institutions vacillent”, commente Bernard Cazeneuve. “Nous devons collectivement aux Françaises et aux Français une solution à leur hauteur”.

Emmanuel Macron appelé “à parler dans les heures qui viennent” par Xavier Bertrand

Le président des Hauts-de-France a appelé Emmanuel Macron à “parler dans les heures qui viennent”. “Qui est le responsable de cette situation ? C’est Emmanuel Macron avec la décision de la dissolution, alors c’est à lui de réparer cette faute”, a-t-il expliqué. “Il y a urgence à ce qu’il se remette à présider le pays”.

LFI propose aux autres partis de gauche “une rencontre cet après-midi”

La France insoumise propose aux autres partis de gauche, avec lesquels elle entretient des relations souvent tendues, “une rencontre cet après-midi”, après la démission choc du Premier ministre Sébastien Lecornu dans la matinée, a indiqué lundi Jean-Luc Mélenchon sur X. “Nous proposons une rencontre cet après-midi aux organisations fondatrices de la Nupes et du NFP afin d’envisager toutes les hypothèses ouvertes par cette situation”, a écrit Jean-Luc Mélenchon, en évoquant “une situation politique sans précédent historique qui se présente”.

Quelles solutions pour Emmanuel Macron ?

Le président de la République a désormais trois portes de sortie : dissoudre comme le demande le Rassemblement National, démissionner comme le voudrait LFI ou r enommer un nouveau Premier ministre .

“La faute de tout le monde, sauf la sienne” : Alexis Corbière (Écologiste et Social) étrille Sébastien Lecornu

“En écoutant le Premier ministre démissionnaire Lecornu, ce serait la faute à tout le monde sauf la sienne, commente Alexis Corbière, député Écologiste et Social. La politique de Macron est minoritaire. Cette situation vient du hold-up du résultat des législatives par les macronistes en refusant de nommer un gouvernement”.

Le premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure, salue un “gaulliste” qui vient de “démissionner avec dignité et honneur”

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a salué lundi matin l’attitude du Premier ministre Sébastien Lecornu, qui vient de présenter sa démission, saluant la “dignité” et l'”honneur” de ce “gaulliste”. “Je me demandais si il restait un gaulliste dans ce pays. Il en restait un, et il vient de démissionner avec dignité et honneur”, a écrit sur X le premier secrétaire du PS.

“Il suffirait de peu pour que cela fonctionne”, souligne Lecornu

Sébastien Lecornu veut rester positif : “En étant plus désintéressé, en sachant faire preuve d’humilité, peut-être aussi en effaçant certains égos. Il faut avoir le sens de l’intérêt général et du fond, en ayant l’humilité de considérer que certaines choses peuvent êtres faîtes avant 2027. Et que d’autres choses seront faîtes ensuite pendant le débat de l’élection présidentielle. Au fond, il y a beaucoup de lignes rouges dans la bouche de beaucoup… mais il y a rarement des lignes vertes. Or, le principe même de bâtir un compromis entre différents partis politiques, c’est de conjuguer des lignes vertes. Et de tenir compte d’un certain nombre de lignes rouges”. “Il faut toujours préférer son pays à son parti”, a-t-il lancé

“La composition du gouvernement au sein du socle commun n’a pas été fluide”, affirme Lecornu dénonçant des “appétits partisans”

“La composition du gouvernement au sein du socle commun n’a pas été fluide et a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans avec la future élection présidentielle. Si ce moment est le moment le plus parlementaire de la Ve République, en aucun cas il faut revoir vivre ici les mauvais moments de la IVe République. La construction d’un gouvernement se fait en fonction de la Constitution sur proposition du Premier ministre nommé par le président de la République

Des partis qui fonctionnent comme “s’ils avaient tous la majorité absolue à l’Assemblée Nationale”

“La deuxième des choses, c’est que les partis politiques continuent d’adopter une posture comme s’ils avaient tous la majorité absolue à l’Assemblée Nationale. J’étais prêt à des compromis, mais chaque parti politique veut que l’autre parti politique adopte l’intégralité de son programme. C’est vrai tant du côté du socle commun que du côté des oppositions […] Il faut changer d’état d’esprit”.

“Les conditions n’étaient plus remplies pour que je puisse remplir les fonctions de Premier ministre”

Sébastien Lecornu évoque trois raisons : “Ces formations politiques ont fait mine parfois de ne pas voir la rupture profonde que représentait le fait de ne pas se servir de l’article 49.3 de la Constitution. Il n’y avait plus de prétexte pour que les parlementaires refusent de faire leur métier de parlementaire. Cette rupture a été soulignée par certains acteur de la vie politique”. Le renoncement à l’article 49.3 de la Constitution, pour redonner la main au Parlement, “n’a pas permis ce choc de se dire qu’on peut faire différemment”.

🔴 Sébastien Lecornu prend la parole

“On ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies. Depuis trois semaines j’ai tenté de bâtir les conditions pour lesquelles nous pourrions faire adopter un budget, et répondre à quelques urgences”, énonce Sébastien Lecornu. “Depuis trois semaines ma parole a été rare, j’ai tenté de construire un cheminement avec les partenaires sociaux […] sur des sujets qui ont pu faire l’objet de blocages”, reprend le Premier ministre démissionnaire. “Dans le secret du bureau, les langues se délient, les lignes rouges deviennent orange et parfois verte, avec des lignes qui bougent, sur l’assurance chômage, sur la question de la justice fiscale, ou encore sur les retraites”.

🔴 La démission d’Emmanuel Macron serait “sage”, la dissolution “absolument incontournable”, affirme Marine Le Pen

La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé lundi qu’une démission d’Emmanuel Macron serait une décision “sage”, mais a surtout appelé le chef de l’État à une dissolution qu’elle juge “absolument incontournable”. “Je n’ai pas à l’appeler à le faire. S’il prend la décision de le faire je pense que ce serait une décision, là encore, sage. Ce qui est sûr c’est (que) la dissolution (de l’Assemblée nationale), elle, est absolument incontournable”, a insisté la patronne du parti d’extrême droite après la démission spectaculaire de Sébastien Lecornu, moins d’un jour après la constitution de son gouvernement.

Agnès Pannier-Runacher : nul ne pourra gouverner “en faisant l’économie de la gauche”

Nul ne pourra gouverner “en faisant l’économie de la gauche”, a affirmé lundi la ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher. “À ceux qui pensent encore que l’on pourrait gouverner en faisant l’économie de la gauche, je dis: vous vous trompez. On ne peut pas avancer sans envoyer des signaux forts, sans tendre la main à ceux qui, malgré nos différences, partagent une même exigence: celle de servir la France et les Français”, a écrit sur X cette ministre issue du camp macroniste, après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.

LR ne pouvait pas “offrir un dernier tour de piste” à la macronie, affirme François-Xavier Bellamy

Le vice-président des Républicains François-Xavier Bellamy a affirmé lundi que son parti n’avait rien “à redouter […] d’une dissolution”, excluant toute responsabilité de LR si Emmanuel Macron devait convoquer des législatives anticipées. “Nous n’avons rien à redouter pour nous-mêmes d’une dissolution”, a affirmé sur France Inter l’eurodéputé, rappelant que son parti a connu plusieurs succès ces derniers mois lors de législatives partielles. LR ne pouvait “offrir un dernier tour de piste” à la macronie, a-t-il ajouté.

🔴 La France Insoumise demande “l’examen immédiat” de la motion de destitution d’Emmanuel Macron

La France insoumise demande “l’examen immédiat” à l’Assemblée nationale de sa motion de destitution du président Emmanuel Macron, après la démission de Sébastien Lecornu à peine plus d’une douzaine d’heures après la nomination de son gouvernement, a indiqué lundi matin Jean-Luc Mélenchon. “Après la démission de Sébastien Lecornu, nous demandons l’examen immédiat de la motion déposée par 104 députés pour la destitution d’Emmanuel Macron”, a écrit sur X le leader de LFI.

Sébastien Lecornu, le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République

Après sa démission, Sébastien Lecornu est donc le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Il reste par ailleurs le seul Premier ministre qui n’aura pas mis une seule fois le pied au sein de l’Assemblée Nationale, et qui n’aura pas fait de discours de politique générale. Sa démission plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis plusieurs décennies, et place Emmanuel Macron en première ligne, alors que fleurissent des appels à une nouvelle dissolution, voire à une démission du chef de l’Etat. Le pays a connu cinq Premiers ministres depuis la réélection d’Emmanuel Macron en mai 2022.

🔴 Sébastien Lecornu va prendre la parole à 10h45 ce lundi

Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire, fera une déclaration depuis Matignon à 10h45, a annoncé son entourage lundi. Ce fidèle soldat d’Emmanuel Macron a remis lundi matin sa démission au président de la République, à peine plus d’une douzaine d’heures après la nomination de son gouvernement. Le chef de l’Etat l’a acceptée, plongeant un peu plus la France dans l’impasse politique. Sébastien Lecornu avait été nommé Premier ministre le 9 septembre.

Jordan Bardella a appelé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée Nationale

Le président du RN Jordan Bardella a appelé lundi Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu. “Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l’Assemblée nationale”, a réagi M. Bardella en arrivant au siège de son parti.

🔴 Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron qui l’a acceptée

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, a annoncé l’Elysée dans un communiqué. Nommé le 9 septembre, Sébastien Lecornu était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement. Il devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l’Assemblée. Ce dernier s’est entretenu pendant plus d’une heure ce lundi matin.

Gouvernement Lecornu : peut-il tenir moins d’une semaine ? Les différents scénarios d’une censure rapide

À peine annoncé, le gouvernement Sébastien Lecornu se retrouve déjà sous pression. Entre critiques internes chez Les Républicains et menaces de la gauche et du RN, la motion de censure plane sur Place Beauvau, avec la possibilité d’intervenir très rapidement.

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Des “forces politiques qui refusent de voir la gravité de la situation” : Bayrou fustige les divisions des forces politiques

L’ancien Premier ministre se montre très critique à l’égard de “forces politique” qui selon lui, “refusent de voir la gravité de la situation”. Celles-ci sont, selon lui, “absolument divisées, divisées entre elles, parfois divisées en leur sein”, déplore ce dernier auprès d’ Ici Béarn Bigorre . “Un pays ne peut pas avancer si on refuse de voir la réalité et si on refuse de s’unir”, a repris ce dernier […] Ça ne se fait pas de commenter l’équipe de son successeur. Il y a un minimum de réserve, surtout dans des circonstances aussi lourdes et aussi graves, aussi préoccupantes que celles que connaît la France”.

Bruno Retailleau, “surpris par ce casting” selon un sénateur LR

“Bruno Retailleau a été le premier à être surpris par ce casting”, a commenté Olivier Paccaud, sénateur de l’Oise, invité sur Public Sénat. “Les conditions de la rupture promise ne sont pas au rendez-vous. Nous allons décider de la suite à donner. Je ne suis pas optimiste pour ce gouvernement”, a repris ce dernier.

Aurore Bergé, nouvelle porte-parole du gouvernement, appelle Bruno Retailleau à ne pas quitter ses fonctions

Au nom du “sens de l’État”, la nouvelle porte-parole du gouvernement, Aurore Bergé, a appelé ce lundi Bruno Retailleau (ministre de l’Intérieur) à ne pas quitter l’équipe gouvernementale. “Je ne veux pas imaginer, en fait, que la question qui soit posée aujourd’hui, ce soit celle du nombre de places que les uns et les autres on aurait”, a commenté cette dernière sur France 2. “J’espère que les Républicains vont rester parce que je n’imagine pas qu’ils puissent partir, reprend Aurore Bergé. On a un enjeu qui est majeur, c’est : est-ce qu’on sait ou pas débuter le débat parlementaire, établir des compromis, doter la France d’un budget ? C’est l’unique préoccupation qui doit être la nôtre aujourd’hui”.

Olivier Faure : “Je ne vois pas comment nous pourrions éviter la censure”, affirme le premier secrétaire du Part Socialiste

Selon le premier secrétaire du PS, “le retour” de Bruno Le Maire dans “ce gouvernement de droite” est “une provocation”. “Le voir revenir à un moment où on demande des efforts aux français à quelque chose de cocace, pour ne pas dire consternant”, reprend Olivier Faure. Ce dernier souhaite que le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu envisage une suspension de la réforme des retraites “d’ici décembre”, seul cas de figure pour lequel le Parti Socialiste se dit prêt à renouer le dialogue.

Cousine d’une journaliste star, élue locale, MoDem… Qui est Marina Ferrari, la nouvelle ministre des Sports

Le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu a été annoncé ce dimanche 5 octobre au soir. Parmi les changements : l’arrivée de Marina Ferrari à la question du sport et de la vie associative.

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Des mots de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires Étrangères et de l’Europe, “la rupture, c’est l’abandon du 49.3”

“La rupture réside d’abord dans l’abandon du 49.3, c’est-à-dire l’acceptation par le gouvernement de la France que c’est désormais le Parlement qui doit prendre ses responsabilités et qui dispose de tout pouvoir”, a estimé le ministre des Affaires Étrangères et de l’Europe Jean-Noël Barrot, au micro de France Inter. Ce dernier n’a pas manqué de tacler les “responsables politiques qui refusent de prendre leurs responsabilités” et qui “se livrent à une forme de chantage pour les places”.

Le Rassemblement National réunit aussi ses troupes

Marine Le Pen et Jordan Bardella se réunissent lundi à 11h au siège du RN pour évoquer la situation, avant une réunion de groupe prévue à 17h à l’Assemblée nationale. Ce lundi, Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement National a affirmé que le Premier ministre avait “échoué dans sa logique de rupture”, évoquant ainsi une “prime à l’échec” et une “classe de sous-doués”. Ce dimanche, Marine Le Pen avait vivement critiqué l’annonce du nouveau gouvernement : “Les bras nous en tombent…”, avait réagi cette dernière sur X, ciblant entre autres le retour de Bruno Le Maire, “l’homme qui a mis la France en faillite” selon la triple candidate à l’Elysée.

“Les LR doivent quitter le gouvernement”, prône Xavier Bertrand

Invité ce lundi matin au micro de RTL, le président (LR) des Hauts-de-France a affirmé que les membres de sa famille politique devaient “quitter le nouveau gouvernement” de Sébastien Lecornu. Ce dernier parle là d’un “gâchis” et d’une “mascarade” : “Le président la République cherche à gagner du temps, poursuit-il. Il n’y a aucun pays dans le monde qui peut prétendre aller contre son peuple. Emmanuel Macron doit réparer une situation politique qu’il a créée et arrêter de penser que tout cela est la faute des Français”, a repris ce dernier, réfutant cependant toute idée de motion de censure.

… Et des critiques dans le camp macroniste

Même au sein du camp macroniste, l’annonce de la première vague de ministres suscite les critiques. “La rupture, ça va être parmi quelques députés du bloc central que vous allez la trouver s’il n’y a pas de changement sur le fond”, s’est désolé le député MoDem Erwan Balanant sur X. Quant au chef des centristes de l’UDI, Hervé Marseille, il s’est montré très déçu, estimant que “les choix effectués par le Premier ministre redonnent à l’UDI sa liberté”.

Des réticences chez Les Républicains…

S’il a obtenu dimanche le feu vert des parlementaires LR pour une participation “exigeante” au gouvernement, Bruno Retailleau fait face à des réticences en interne, comme celle du vice-président LR David Lisnard, qui a menacé de claquer la porte “si la participation au gouvernement (était) confirmée”. En cause, selon plusieurs sources: le retour surprise aux Armées de Bruno Le Maire, symbole pour la droite du dérapage budgétaire des dernières années de gouvernements macronistes ; ou encore la large part réservée à Renaissance dans la répartition du gouvernement – avec 10 ministres, contre 4 à LR. Plusieurs cadres du camp présidentiel envisageaient même déjà, dimanche soir, l’hypothèse de voir la droite sortir du gouvernement, ce qui hypothéquerait la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu, prévue mardi à l’Assemblée nationale.

Un premier conseil des ministres à 16 heures ce lundi ?

Le locataire de Matignon est attendu à 16 heures à l’Elysée pour un premier Conseil des ministres autour d’Emmanuel Macron, accompagné des 18 ministres nommés dimanche soir dans l’équipe gouvernementale. Mais aura-t-il tenu jusque là ? Très remonté face à une composition qui “ne reflète pas la rupture promise”, le patron de LR Bruno Retailleau a convoqué d’urgence le conseil stratégique du parti gaulliste, qui se tiendra à 11 heures.

Le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu déjà condamné ? “Bruno Retailleau s’est senti trahi par le Premier ministre”

Marqué par la continuité, le gouvernement de Sébastien Lecornu a été contesté dimanche soir par Bruno Retailleau, pourtant reconduit à la tête du ministère de l’Intérieur. Le politologue Roland Cayrol analyse cette situation inédite.

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Nouveau gouvernement : Retailleau, Le Maire, Dati, Borne… Découvrez la liste des 18 ministres nommés par Sébastien Lecornu

Le gouvernement de Sébastien Lecornu a enfin été dévoilé ce dimanche soir. Peu de surprises au programme : la plupart des ministres sont reconduits, quelques figures font leur retour.

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