Après le succès contre Blagnac, l’UAG veut ancrer sa place dans les six. Cela passe par un succès ce dimanche 5 octobre contre Céret à Laborie.
La victoire in extremis contre Blagnac a cassé une spirale négative qui pouvait semer le doute chez les joueurs et les supporters Gaillacois. Au-delà de l’aspect comptable, le staff a pointé sur ce match quelques raisons de se réjouir. “On s’est retrouvé dans l’engagement et une envie de performer collectivement”, détaille le manager de l’UAG Jérémie Raffanel.
Il y a encore des zones d’ombre : si les phases d’assoupissement ont été gommées, la difficulté à concrétiser une domination, les approximations dans la zone de marque qui empêchent de creuser l’écart et maintiennent l’adversaire dans le match, n’ont pas disparu. Mais les entraîneurs rendent à Blagnac la part légitime qui lui revient : “C’est un collectif qui a un jeu bien huilé. L’an dernier, il était en construction. Dans les années à venir, il est appelé à évoluer plus haut que la Fédérale 1. On n’a pas gagné contre n’importe qui.”
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Et Céret qui se profile ? Avec deux victoires et une défaite, les Catalans évoluent pour l’instant dans le même tableau que l’UAG, celui des postulants aux six places qualificatives. “C’est une équipe rugueuse, sans complexes à l’extérieur, avec une première ligne très performante, et qui met toujours beaucoup d’énergie. Cette équipe joue dans toutes les zones du terrain et sait remettre l’adversaire à sa place”, relève Raffanel. Le diagnostic a valeur d’avertissement.
Attention aux relances
Cette semaine, les coachs uagistes ont d’abord fait travailler la mêlée aux avants et les lancements de jeu aux trois-quarts avant de passer à des séances de défense individuelle et collective, car le staff Gaillacois s’attend à des relances du fond du terrain. Après un temps de relâche pour régénérer les organismes, le groupe est revenu aux trois entraînements hebdomadaires avec une montée en intensité.
Les bonnes nouvelles viennent surtout de l’infirmerie qui se vide petit à petit. Pourtant, il faudra attendre encore quelques jours pour revoir le deuxième ligne Jérémie Fièvre, touché au genou. Son absence prive l’équipe d’un profil aérien. Kentin Lourmières, en délicatesse avec sa cheville, s’est bien remis et pourrait postuler derrière la mêlée. Quant à Bilal Dikhal, après six mois d’indisponibilité, il fera son retour sur le terrain, mais en Espoirs. Les entraîneurs jouent toujours la carte de la rotation synonyme d’émulation. Un atout qui s’est révélé décisif une fois de plus contre Blagnac où le banc a fait la différence.