Battue à deux reprises en fin de compétition, l’équipe de France féminine de rugby est revenue sans médaille de la Coupe du monde, terminant sur une décevante quatrième place.
La médaille en chocolat pour les Bleues. Très ambitieuses, les joueuses de l’équipe de France de rugby sont tombées de haut, ces dernières semaines, en terminant quatrièmes de la Coupe du monde féminine de rugby, la faute à une défaite face à l’Angleterre en demi-finale (17-35) puis face à la Nouvelle-Zélande (42-26) lors de la petite finale.
Dans les colonnes de Sud Ouest, la première ligne Assia Khalfaoui s’est montrée très remontée après cet échec marqué par un nouveau revers contre leur bête noire anglaise. “Je pense que parfois, on manque de stratégie et de réflexion dans ce que l’on peut proposer. C’est aussi, forcément, une question de mental. Sur ce match, on les tenait, on était capable de les battre, mais est-ce qu’on y croyait toutes ? Je ne sais pas…” a lancé la Lot-et-Garonnaise.
La native de Pont-du-Casse, qui souligne toute l’importance que le championnat d’Elite 1 Féminin “se professionnalise”, juge également que l’avance prise par les autres nations telles que l’Angleterre, la Nouvelle-Zélande et le Canada sera très difficile à rattraper. “J’ai l’impression que depuis 2022, on régresse complètement. J’ai l’impression aussi de ne plus reconnaître l’équipe de France. Et forcément, c’est triste” a-t-elle regretté.
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Avant d’évoquer les autres possibilités d’améliorations, notamment dans le jeu. “Ce qui faisait notre force avant, c’était le french flair, et il me semble qu’aujourd’hui, c’est plus stéréotypé. On est moins dans la lecture des situations et plus dans le jeu d’école” a répondu la joueuse de l’ancien Bordelais, désormais joueuse de Clermont. Avant de conclure sur une note positive : “Si les choses évoluent incessamment, j’ai la fière ambition de me dire que l’équipe de France est capable d’être championne du monde.”