September 30, 2025

ENTRETIEN. Castres : "Une expérience incroyable…" Will Collier, le pilier du CO, revient sur sa tournée avec les Barbarians britanniques

l’essentiel
Forfait à Toulouse, samedi dernier 27 septembre, Will Collier est de retour “à 100 %” et postule pour la réception du Racing 92 (samedi, 16h35). Avant ce duel face aux Franciliens, l’avant tarnais a évoqué son bel été ainsi que sa prolongation au Castres Olympique.

On a appris que c’est une béquille, contractée jeudi dernier à l’entraînement, qui vous a fait manquer le derby à Toulouse. Comment allez-vous aujourd’hui ?
Je vais bien. La blessure n’était pas trop grave. Xavier (Sadourny, le manager du CO) a préféré me mettre au repos pour ne pas prendre de risque. J’ai pu me réentraîner cette semaine, faire des mêlées et ballons portés. J’étais triste de ne pas pouvoir jouer contre Toulouse mais je suis maintenant à 100 %.

Will Collier contre les Racingmen la saison passée à Pierre-Fabre.
Will Collier contre les Racingmen la saison passée à Pierre-Fabre.
DDM – MARIE-PIERRE VOLLE

Vous avez pris part à la tournée des Barbarians britanniques cet été. Comment s’est-elle passée ?
C’était une expérience incroyable. J’ai pu aller avec les Barbarians britanniques grâce au CO. Le club m’a dit : “Vas-y, prend l’opportunité, c’est énorme pour toi.” Mon grand-père a joué pour les Barbarians britanniques il y a longtemps. C’était énorme pour moi de pouvoir évoluer avec des légendes comme Cian Healy. Même si c’était un peu bizarre car on passait de belles soirées ensemble mais à la fin de la semaine on jouait contre les champions du monde et la plus grosse mêlée du monde, l’Afrique du Sud (rires). C’était aussi spécial de partager cette expérience avec Santi (Arata, le demi de mêlée du CO).

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Vous connaissiez beaucoup de joueurs ?
Pas énormément. Il y avait des Français comme Patrice Collazo (le manager du Racing 92) et Hassane Kolingar (le pilier du Racing). Ce sera amusant de parler avec eux après le match samedi. Il y avait aussi Joe Marchant, le centre du Stade Français, avec qui j’ai joué pendant quelques années aux Harlequins. On a partagé une chambre ensemble.

En avril dernier, vous avez prolongé au CO jusqu’en 2027. Racontez-nous comment cette prolongation est arrivée sur la table.
Quand on est arrivé ici avec ma femme et mes deux garçons, c’était une énorme étape pour nous. J’adore la vie en France, à Castres. Jouer en Top 14 a toujours été un rêve. Quand Matthias (Rolland, le directeur du CO) m’a proposé l’opportunité de prolonger ici, c’était une décision vraiment facile. Je me sens chez moi à Castres. C’est un peu bizarre car quand je parle avec des copains anglais qui ont déménagé en France pour jouer en Top 14, ils me disent que l’intégration prend plus de temps, six ou sept mois. Moi, je me suis senti chez moi dès lors où je suis arrivé.

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En 2027, vous aurez 36 ans. Envisagez-vous de mettre un terme à votre carrière dans le Tarn ?
Je n’ai pas encore décidé. Quand je suis parti des Harlequins, on m’a toujours dit que j’allais y revenir pour finir ma carrière. Mais, maintenant, je ne m’imagine pas faire ça. Je suis très content ici. Ce serait un rêve de finir à Castres parce que j’adore la ville, le stade Pierre-Fabre…

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