La star de la discipline Ricky Hatton avait livré des propos poignants sur l’évolution de sa carrière et les turpitudes qui peuvent accompagner les sportifs de haut niveau, quelques jours à peine avant son décès à seulement 46 ans.
Ricky Hatton, légende de la boxe britannique, a livré l’une de ses interviews les plus poignantes seulement quatre jours avant sa mort tragique. Comme le raconte le Daily Mail, le champion, âgé de 46 ans, y confie sa gratitude d’avoir survécu à ses moments les plus sombres et de ne pas avoir mis fin à ses jours, après des années marquées par la dépression et l’addiction.
Le boxeur, retrouvé mort à son domicile près de Manchester par son ami et manager Paul Speak, n’a laissé aucun soupçon de violence criminelle. La nouvelle de sa disparition a plongé le monde du sport dans le deuil, avec des hommages de Tyson Fury, Amir Khan, Roy Keane ou David Beckham, soulignant le courage et la résilience de Hatton tant dans le ring que dans sa vie personnelle.
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Dans sa dernière interview, publiée ce lundi 29 septembre sur First Round TV, Hatton revient sur sa lutte contre le suicide entre 2009 et 2012, période où il avait pris sa retraite. “Heureusement, je n’en suis pas arrivé au point de me suicider. J’en suis arrivé au point où, pour une raison ou une autre, j’ai décidé de frapper à la porte de quelqu’un et de dire : ‘S’il vous plaît, aidez-moi'”, explique-t-il, révélant le tournant qui l’a sauvé.
Hatton disait : “Je n’ai jamais été aussi bien, pour être honnête” et ajoutait : “Je me remercie chaque jour pour cela. Je ne me suis pas tué parce que je n’aurais pas vu ma petite-fille. Je ne me serais pas réconcilié avec mon ancien entraîneur Billy Graham. Je n’aurais pas fait mon documentaire, qui a reçu un excellent accueil.”
Ses mots mettent en lumière une vie marquée par le combat et l’espoir, mais aussi par l’envie d’aider les autres. “Si je peux aller parler à quelqu’un et aborder la santé mentale… ce serait la meilleure chose que vous puissiez faire”, confiait-il.
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Hatton avait commencé à parler publiquement de sa détresse en 2018, révélant des périodes lors desquelles il “n’avait aucune envie de vivre” et passait des jours sans parler, écrasé par les tensions familiales et professionnelles.
Malgré ces épreuves, il a continué à inspirer ses fans et ses pairs. Manchester City lui a rendu hommage avec un tifo mémorable, tandis que des fleurs ont été déposées sur son siège vide à l’Etihad Stadium.
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Le monde du sport s’apprête désormais à célébrer sa mémoire lors d’un service commémoratif prévu le 10 octobre à la cathédrale de Manchester. Une occasion pour ses fans et sa famille de se souvenir d’un champion qui a combattu non seulement sur le ring, mais aussi contre ses démons intérieurs, laissant derrière lui un héritage de courage et d’espoir.