Toujours sans gouvernement 19 jours après sa nomination, le Premier ministre a reçu, ce lundi, les chefs de parti et de groupe du socle commun.
Sébastien Lecornu a dit lors d’une réunion lundi avec ses alliés du “socle commun” que son futur gouvernement ferait des “propositions” de baisse d’impôts “notamment en faveur du travail”, alors que les socialistes réclament entre autres une baisse ciblée de la CSG.
Le Premier ministre a également demandé à ses soutiens d’être “ouverts au débat sur la justice fiscale” et à un “juste partage de l’effort de redressement des finances publiques” mais “dans la limite de ne pas abîmer croissance et emploi”, selon des participants. M. Lecornu a réuni pour le déjeuner à Matignon les représentants des cinq partis (Renaissance, Horizons, MoDem, Les Républicains, UDI) et des groupes parlementaires de la droite et du centre, membres de la fragile coalition gouvernementale sortante.
Pas de taxe Zucman
En quête d’une bienveillance des socialistes pour faire passer son budget, le Premier ministre a pourtant fermé la porte, vendredi dans Le Parisien, à leurs principales demandes comme la taxe Zucman sur les hauts patrimoines, le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) ou la suspension de la réforme des retraites, tout en assurant que “certains impôts augmenteront, mais d’autres diminueront”.
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Le Premier ministre a déjà annoncé plusieurs mesures de diminution des dépenses de l’Etat “dans un souci d’exemplarité”. Il a expliqué que “certaines mesures de court terme seront acceptables que si elles sont accompagnées de réformes de moyen et long terme” telles qu’une réforme de l’Etat ou une décentralisation.