Disette tarnaise, statistiques impressionnantes, climat et problèmes techniques… Questions et curiosités autour du derby remporté par le Stade Toulousain 59-12.
Depuis quand Castres n’a pas gagné à Ernest-Wallon ?
Le CO, qui restait sur un 52-6 au Stadium au printemps dernier, a concédé une cinquième défaite de rang dans la Ville rose. Si les deux équipes avaient partagé les points en novembre 2020, il faut remonter à la saison 2017/2018 pour retrouver trace de succès tarnais : 41-31 lors de la phase régulière et 23-11 en barrage.
Pas d’essai à l’extérieur pour les Castrais face au Stade Toulousain, une rareté ?
Non. Le club tarnais est muet dans la Ville rose depuis le 7 novembre 2020 et un essai de Thomas Combezou (44). Ce qui porte à 436 le nombre de minutes passées sans franchir une ligne d’en-but en Haute-Garonne.
En quoi la performance de Guillaume Cramont est remarquable ?
Sur le plan statistique, le jeune talonneur stadiste, qui prend de plus en plus de place dans l’effectif « rouge et noir », a réalisé la prouesse d’inscrire un triplé lors du premier acte. À titre de comparaison, ni Julien Marchand, ni Peato Mauvaka, pourtant internationaux confirmés, n’avaient réussi une telle performance. Elle n’est pas sans rappeler celle de Maxime Lamothe au printemps dernier, en demi-finale contre Toulon, le talonneur de l’UBB étant devenu le premier joueur de l’histoire du Top 14 à inscrire un triplé en phases finales.
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A combien de coups de pied consécutifs réussis s’est arrêtée la série de Thomas Ramos cette saison ?
L’arrière toulousain n’avait pas encore connu l’échec depuis la reprise. Après avoir trouvé la cible sur ses deux premières tentatives de la soirée, le ballon n’est pas passé entre les perches sur la transformation du troisième essai de Cramont. Sa série s’arrêtant donc à 14 coups de pied consécutifs réussis.
Comment s’est comportée la mêlée toulousaine ?
Beaucoup mieux qu’à Montpellier, où le pack avait été mis au supplice. Les avants « rouge et noir » ont remis les pendules à l’heure, décrochant cinq pénalités dans l’épreuve de force, totalement subie par leurs homologues, qui n’ont pu s’enorgueillir que de deux décisions favorables récoltées dans ce secteur.
Pourquoi un 50/22 n’a pas été accordé à Pierre Popelin ?
La touche trouvée par l’ouvreur tarnais, depuis ses « 22 » dans ceux des Haut-Garonnais, était magnifique (8). Seulement, il aurait fallu que le ballon rebondisse d’abord dans le terrain pour que le CO puisse bénéficier du lancer.
Y a-t-il eu de la casse ?
Oui. Les Castrais, qui n’avaient pas vraiment besoin de ça après la perte le week-end dernier de Louis Le Brun (genou), ont vu Pierre Popelin rapidement passer le relais à Théo Chabouni, quittant la pelouse en étant touché aux ischio-jambiers (22). Le tout après que Loris Zarantonello ne soit pas revenu après son protocole commotion (4). Côté toulousain, Joshua Brennan aura pour sa part laissé une cheville dans la bataille (22).
Le derby a-t-il été tendu ?
Étonnamment non. Alors que les retrouvailles entre les deux équipes donnent généralement lieu à quelques empoignades, il fut aussi calme que dans la semaine, aucun accrochage n’étant à relever, ce dont personne ne se plaindra.
La sonorisation du Wallon, c’est comment ?
Déficient. Tual Trainini n’a utilisé la vidéo qu’à une reprise, sur un plaquage dangereux de Pierre Colonna sur Jack Willis, mais il fallait être branché sur Canal + pour avoir la justification de la pénalité récoltée par le talonneur.