Un premier cas humain d’infection par le virus du Nil occidental a été confirmé en Haute-Garonne, mercredi 24 septembre. Il s’agit du tout premier cas détecté chez un humain dans ce département, et du quatrième cas en Occitanie cette saison.
Le virus West Nile, ou virus du Nil occidental, se propage en Haute-Garonne. Un cas de transmission humaine du virus a été signalé, ce mercredi 24 septembre 2025, dans le Département, plus précisément au nord de Toulouse où une personne a dû être hospitalisée.
Un cheval de Frouzins, dans le même secteur, a aussi été diagnostiqué porteur du même virus.
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Aucun traitement ni vaccin
Le virus West Nile est transmis par les moustiques, en particulier les moustiques du genre Culex (les plus communs), qui l’attrapent en piquant des oiseaux infectés, puis le transmettent lorsqu’ils piquent un humain ou un cheval, souligne l’ARS Occitanie. Dans la chaîne de contamination, l’homme et le cheval sont considérés comme des “hôtes accidentels”. En clair : ils peuvent être infectés, mais ne peuvent pas transmettre à leur tour le virus.
Chez l’humain, dans la majorité des cas, l’infection demeure asymptomatique. Si des symptômes surviennent, ils peuvent être de type pseudo-grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) ; dans moins de 1 % des cas, des complications neurologiques peuvent apparaître.
Il n’existe ni traitement, ni vaccin contre ce virus. L’Agence régionale de santé rappelle que depuis 2021, la fièvre du virus du Nil occidental est inscrite sur la liste des maladies à déclaration obligatoire (MDO).
D’autres cas en France ?
L’ARS précise que les premiers cas d’infections humaines en Occitanie remontent à cet été dans l’Hérault : à Florensac, Agde et Pomerols.
La fièvre West Nile est une maladie régulièrement identifiée dans le Sud-Est et récemment en Nouvelle-Aquitaine. Déjà en 2024, la France avait recensé 38 cas autochtones, principalement dans le Var et l’Hérault. Cette année, et pour la première fois, des infections ont été identifiées en Ile-de-France.
u2757 Désormais 36 cas autochtones d’infection au virus du Nil occidental cette année, dont 13 formes neurologiques graves.
Et un premier décès officiellement recensé en France, un homme âgé avec comorbidités.
ud83eudd9f Pour rappel, ce virus est transmis par le moustique classique.
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— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) September 25, 2025
Comme pour le chikungunya ou la dengue, le changement climatique favorise la prolifération des moustiques, créant les conditions d’une expansion géographique progressive.
Les gestes de prévention
Pour limiter la propagation du virus, les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la prévention individuelle.
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La préfecture de Haute-Garonne et le directeur général de l’ARS recommandent de se protéger contre les piqûres de moustiques, de lutter contre la prolifération des insectes autour du domicile en éliminant les eaux stagnantes, dormir sous une moustiquaire pour les personnes sensibles.
Enfin, les autorités recommandent la consultation immédiate avec son médecin traitant en présence de symptômes évocateurs (fièvre d’apparition brutale, maux de tête, douleurs musculaires, éruption cutanée, voire troubles du comportement).