L’usine de paracétamol toulousaine obtient le feu vert des services de l’État. Implantée sur le site d’Arianegroup, elle doit produire 4 000 tonnes par an. Les mesures de sécurité renforcées n’apaisent pas toutes les inquiétudes.
Il y aura du paracétamol made in Toulouse. La préfecture de Haute-Garonne dit oui à Ipsophène. Les services de l’État viennent de valider l’autorisation environnementale “permettant l’installation et l’exploitation d’une unité de fabrication de paracétamol selon un procédé innovant”, précise le préfet de Haute-Garonne, Pierre-André Durand.
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Le projet sera implanté sur le site d’Arianegroup à Toulouse, près de l’Oncopole, dans un bâtiment datant de 1999, autrefois dédié à l’industrie pharmaceutique. Cette autorisation fait suite à une consultation publique de trois mois, complétée par plusieurs réunions d’information.
Un projet qui ravive les tensions
L’annonce de la première usine française de paracétamol, classée Seveso seuil bas, avait suscité surprise et craintes chez les habitants de Croix-de-Pierre. Le comité de quartier avait dénoncé une décision contraire aux engagements post-AZF.
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Le préfet a précisé ce jeudi que, “suite à l’instruction, des mesures complémentaires de maîtrise des risques avaient été prescrites […] pour renforcer la sécurité de l’activité.” Carole Delga, présidente de la région Occitanie, avait annoncé à l’été 2023 l’arrivée de cette usine stratégique capable de fournir jusqu’à 4 000 tonnes de paracétamol par an, couvrant 40 % des besoins français et 7 % de la demande européenne.