September 22, 2025

PSI Enviropôle rassure sur le risque sanitaire et poursuit ses efforts

l’essentiel
Pas de danger pour la santé, mais une qualité de vie dégradée : face à la colère des habitants, PSI Enviropôle promet de mettre fin aux nuisances olfactives qui entourent son site.

“Ce sujet me touche particulièrement”. Nicolas Tarrene, président de PSI Enviropôle, veut avancer dans le dossier des mauvaises odeurs qui s’échappent de ses installations et causent des désagréments olfactifs aux riverains qui ont constitué un collectif pour se faire entendre et qui réclament que l’entreprise fasse le nécessaire pour rendre vivable le périmètre. Depuis des mois, des rencontres sont organisées entre les habitants concernés, les élus et PSI : “Bien sûr, je comprends le mécontentement tout à fait légitime causé par les désagréments olfactifs constatés. Mon objectif n’est pas de créer des nuisances, mais de favoriser l’activité et le développement économique du territoire”.

PSI Enviropôle intervient sur l’ensemble des déchets, qu’ils soient inertes, dangereux, non dangereux, liquides ou solides, et leur cycle de vie, de leur analyse à leur collecte jusqu’au traitement final, en faisant de la valorisation une priorité. C’est sur ce site que les effluves désagréables se sont développées autour d’un outil dédié au tri, au traitement, au stockage et à la valorisation des déchets des secteurs du BTP, de l’artisanat et de l’industrie. En amont, des premières mesures ont été prises comme l’explique Nicolas Tarrene : “Nous avons engagé un bureau d’études afin d’analyser ces odeurs du point de vue sanitaire et nous avons conclu un partenariat avec ATMO Occitanie”. C’est d’ailleurs cet organisme indépendant qui a mis en place une plateforme sur laquelle les personnes peuvent s’inscrire pour signaler les relents, l’heure à laquelle ils les sentent et la météo a aussi son importance pour pouvoir faire une carte précise et tenter de comprendre comment tout cela se développe jusqu’à gâcher la vie des riverains.

“Inscrits sur le suivi et la transparence”

Le plus important dans l’immédiat, c’est de déterminer si les habitants ne sont pas en danger : “C’est quelque chose qui fonctionne plutôt bien puisque depuis février, nous avons eu plus de 600 retours. Il s’agit d’un outil important pour corroborer les informations de la deuxième phase qui est l’intervention du bureau d’études Burgeap, mandaté pour diagnostiquer ce qui se passe et analyser les odeurs afin de savoir s’il y a un risque pour la santé”. De ce côté-là, le soulagement est de mise : “Les études ont montré qu’il n’y avait pas de risque pour la santé des riverains, ce qui est essentiel pour moi”. C’est donc cette étude que PSI Enviropôle a présentée aux personnes concernées lors d’une réunion le 8 septembre dernier en présence des élus et du bureau d’études. Il n’y a donc pas de risque pour la santé, pour moi, c’est le plus important mais restent les odeurs. C’est sur ce volet que le bureau d’études a été mandaté pour trouver une solution pour traiter les biogaz issus des déchets non dangereux qui sont stockés et qui produisent ces nuisances olfactives. “Je reste absolument concentré sur ce sujet. Ce que je cherche, c’est trouver un moyen rapide afin que cela ne soit plus un problème pour les riverains, et donc, pour nous”. Une newsletter est envoyée aux inscrits afin de suivre l’évolution de ce dossier, notamment la piste d’une torchère soumise à l’autorisation de la DREAL : “Nous sommes inscrits sur le suivi et la transparence”.

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