Maintenue puis finalement annulée dans la soirée en raison des violents orages ayant frappé le Sud-Est, la rencontre de clôture de la 3e journée de Top 14, dimanche 21 septembre à Mayol, a suscité une vive polémique. Le préfet du Var s’en est expliqué ce lundi.
Face à la grogne, les explications. Alors que le choc de Ligue 1 programmé à Marseille entre l’OM et le Paris Saint-Germain, dans la soirée de dimanche, avait été rapidement reporté hier après-midi en raison du violent épisode méditerranéen qui s’annonçait, la rencontre de Top 14 opposant Toulon à La Rochelle à Mayol, à une soixantaine de kilomètres du Vélodrome, devait initialement se tenir.
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Selon, face aux trombes d’eau s’étant abattues sur la pelouse du RCT, et en raison de l’orage sévissant dans la cité varoise, le principe de précaution a prévalu, avec un report de la rencontre face aux Maritimes à une date ultérieure. De quoi forcément provoquer la colère des supporters ayant fait le déplacement, alors que la ville était par endroits plongée sous un mètre d’eau.
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“On se demande quand même comment les prévisionnistes météo et la préfecture du Var ont pu tenter de faire jouer ce match, bouillonnait Julien Perpère, président du groupe de supporters “Les Fils de Besagne”, dans une interview accordée à nos confrères de Rugbyrama.
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“On joue avec la sécurité”, prolongeait-il, soulignant que “l’arbitre a pris ses responsabilités”. Seulement, “les gens étaient venus en voiture, avaient fait le trajet jusqu’au stade ! Ça veut dire qu’on a fait se déplacer 10 000 personnes, qui vont devoir repartir de Toulon maintenant sous un déluge de pluie et sous des orages. J’ai du mal à comprendre comment les décisionnaires ont pu prendre cette décision.”
“L’intensité pluvieuse a été multipliée par deux par rapport aux prévisions”
Invité de BFMTV ce lundi 22 septembre, Simon Babre, le préfet du Var, s’est justifié sur la différence de traitement de la situation par rapport aux Bouches-du-Rhône après ce “phénomène d’une intensité rare et en grande partie non prévue”, évoquant un record de précipitation avec “127 mm à Toulon, dont 90 en une heure”.
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“Il a muté à compter de 21 heures, à peu près au moment où le coup d’envoi était prévu, explique-t-il. L’intensité pluvieuse a été multipliée par deux par rapport aux prévisions. Alors qu’on s’attendait à des passages pluvieux d’une dizaine de minutes qui rendaient possible la tenue d’une rencontre de rugby avec éventuellement interruption puis reprise du match, les précipitations se sont enchaînées pendant 1h30 rendant le terrain impraticable.”