Samedi 13 septembre, des jeunes en situation de handicap mental et psychique s’envoleront pour un baptême de l’air à l’aérodrome de Cahors. Pendant ce temps, les aidants pourront prendre un moment de répit. Une journée originale pour souffler et se ressourcer, tout en partageant des activités inédites.
Samedi 13 septembre des jeunes en situation de handicap mental et psychique auront l’occasion de prendre de la hauteur à l’aérodrome de Cahors.
Cette activité organisée par le Comité départemental du sport adapté du Lot dans le cadre du “Samedi répit” permettra aux aidants de prendre une pause dans leur quotidien. Les jeunes qui souhaitent prendre de l’altitude participeront à un baptême de l’air, tandis que ceux qui préfèrent garder les pieds sur terre pourront le vivre en simulateur. Pour patienter entre les passages et faire le plein de sensations du karting sera également proposé.
Le midi les jeunes et les aidants se réuniront au restaurant “Traditions gourmandes”. Afin d’alléger la charge mentale des aidants le repas sera pris en charge par l’association en tenant compte des contraintes alimentaires des jeunes.
Souffler pour mieux accompagner
Lancé en 2021 le dispositif “Répit parental” poursuit un double objectif : celui de soulager les aidants pour une poignée d’heures tout en faisant plaisir aux jeunes en leur proposant des activités originales. Le Comité départemental du sport adapté du Lot organise des stages multisports pendant les vacances, et des “Samedi répit” une à deux fois par mois, au cours desquels elle propose des activités sportives auprès des jeunes et des aidants ensemble ou séparés. De quoi leur “donner un véritable regain d’énergie aux aidants” selon Edouard Bernardelli conseiller technique fédéral du comité.
Pour Caroline Guillaumé, mère d’un enfant avec un trouble du spectre autistique, le “Samedi Répit” n’est pas seulement un temps pour elle, mais surtout une opportunité de partager une activité en toute sécurité et convivialité avec son enfant. Elle apprécie pouvoir se retrouver avec des familles confrontées à des problématiques similaires pour partager des expériences et des stratégies. “La difficulté c’est de ne pas se laisser entraîner dans la plainte” souligne-t-elle, elle préfère voir les enfants s’amuser et dépasser leurs limites dans un environnement bienveillant. Un aspect particulièrement apprécié est celui de se sentir soutenue par les éducateurs : “on ne se sent jamais seul avec son enfant quand il éprouve des difficultés parce qu’il est accompagné”.