L’ancien journaliste de Canal +, sous le feu de nombreuses critiques, s’est justifié ce vendredi 5 septembre sur sa chaîne YouTube.
Pierre Menès s’est retrouvé au cœur d’une nouvelle tempête médiatique. Invité de l’émission Bistro Libertés sur TVLibertés, l’ancien journaliste de Canal + a tenu des propos sur la composition de l’équipe de France qui ont rapidement suscité de nombreuses critiques. Il a ainsi tenu à réagir ce vendredi 5 septembre dans une longue vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, comme repéré par Le Figaro.
Lors de l’entretien controversé, Menès avait rappelé une anecdote concernant son fils, qui aurait été marginalisé à l’âge de 11 ans dans un vestiaire du club de Torcy, en Seine-et-Marne, “où il n’y avait que des Maghrébins et des noirs”. Il avait alors ajouté : “Regardez l’équipe de France, aujourd’hui il y a onze noirs.”
“Beaucoup de gens ont compris que j’avais dit qu’il y avait trop de noirs en équipe de France. Ce que je n’ai évidemment pas dit” pose Pierre Ménès. Et de préciser : “Ce sont les meilleurs qui jouent. S’il y a 11 joueurs d’origine asiatique demain, ils joueront, c’est que ce sont les meilleurs. L’équipe de France peut jouer avec autant de noirs qu’elle veut, je n’en ai rien à cirer.”
L’ex-consultant, qui dit subir une “déferlante de haine”, affirme avoir le cuir épais après “tellement de souffrances ces dernières années”. Il refuse catégoriquement l’étiquette de raciste : “On ne peut pas être le défenseur attitré de Kylian Mbappé, moitié camerounais, moitié algérien, et être un immonde monstre raciste. On ne peut pas être ami avec Bafé Gomis, Thierry Henry, Nawell Madani ou Malik Bentalha et être un immonde monstre raciste.”
Menès dénonce aussi la récupération politique de ses propos, après leur diffusion par Éric Zemmour sur les réseaux sociaux. “Il fait ce qu’il veut. Ça ne veut pas dire que j’abonde dans son sens. Je n’ai jamais voté pour l’extrême droite et ce n’est pas près d’arriver”, insiste-t-il.
Reste que la polémique a fait réagir. Djibril Cissé, ancien attaquant des Bleus, s’est dit “très déçu” par les mots du consultant.