Des dizaines de milliers d’Israéliens choisissent de s’installer en Grèce, au Portugal, ou encore à Chypre (ici, au port de Larnaca, le 18 juin). YIANNIS KOURTOGLOU / REUTERS
A l’étranger, les Israéliens se font discrets. La plupart adoptent les mêmes habitudes. Ne pas parler hébreu en public. Ne pas porter de signe qui indique leur nationalité. Et à la banale question « D’où venez-vous ? », faire diversion. Ces parades sont les conseils que se donnent les exilés face à l’antisémitisme croissant depuis le 7-Octobre et la guerre à Gaza, alors qu’ils sont de plus en plus nombreux à quitter leur pays.
D’après le Bureau central des Statistiques israélien (CBS), 82 700 sont partis en 2024. Une hausse de près de 50 % par rapport à l’année précédente, et deux fois plus que la moyenne annuelle de la décennie 2009-2021. « Nous avons perçu un impact du conflit, particulièrement au mois d’octobre 2023, a…

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