Des activistes déguisés en Donald Trump et Vladimir Poutine se partagent l’Ukraine, le 14 août lors d’une manifestation à Berlin. SEAN GALLUP / GETTY IMAGES VIA AFP
Les Européens auront tout fait pour peser sur les échanges qui auront lieu ce vendredi 15 août à Anchorage, sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson en Alaska. Mais ils seront réduits, comme le reste de la planète, à suivre la conférence de presse commune entre Donald Trump et Vladimir Poutine, en début de nuit chez eux. Les présidents américain et russe, qui se rencontrent pour la première fois depuis 2019, n’en resteront certes pas là : Donald Trump a affirmé qu’un sommet trilatéral avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky serait nécessaire « presque immédiatement » dans la foulée, tout en estimant à « 25 % » le risque d’échec de son tête-à-tête. Mais une seule chose est sûre : l’Europe ne sera pas à la table – c’est donc, comme le commande la formule rituelle en diplomatie, qu’elle sera sans doute au menu.
Car c’est en partie la sécurité du Vieux continent qui se joue à 7 600 kilomètres de Kiev. Mercredi 13 août en visioconférence, les principaux dirigeants européens – notamment France, Allemagne et Royaume-Uni – ont tenté de persuader Donald Trump qu’il serait malvenu de redessiner la carte de l’Ukra…

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