Une enquête est actuellement menée par le Département dans le cadre du Projet alimentaire territorial. L’occasion pour les citoyens d’exprimer leur attachement aux produits locaux.
“Bien produire et bien manger”. Tel est le credo du Projet alimentaire territorial (PAT) porté par le Département depuis une dizaine d’années maintenant. D’abord concentrée sur la restauration collective, cette approche s’est depuis étendue à toute la chaîne alimentaire avec le lancement de la démarche “C’est fait dans le Gers” en 2019. Dans cette optique, le Département prend régulièrement le pouls de la population pour enrichir son action.
Ce jeudi 24 juillet, un stand du PAT était justement installé au marché d’Auch dans le cadre de la troisième “grande enquête sur l’alimentation”. L’objectif : interroger directement les citoyens sur leurs choix et leurs attentes. “Jusqu’à aujourd’hui, le Département travaillait surtout avec des associations et d’autres structures pour porter des actions dans la restauration collective, les agriculteurs ou les acteurs du social. Désormais, on a vraiment envie d’interroger les Gersoises et les Gersois sur leurs habitudes alimentaires”, indiquait Anne Perrot, responsable du service agriculture et transition écologique au conseil départemental.
“C’est une très bonne idée”
Également disponible en ligne via un QR code, un formulaire était proposé aux passants. “Quel mangeur êtes-vous ?”, “Comment faites-vous vos courses alimentaires ?” ou “Quels sont vos critères prioritaires ?” faisaient partie des questions posées. “C’est une très bonne idée. C’est un bon questionnaire, bien fait”, félicitait William* après avoir rempli sa mission. Il faut dire que cet habitué du marché auscitain attache une grande importance à la qualité et l’origine de son alimentation. “Il faut que cela aille du producteur au consommateur. Il faut manger local et favoriser le circuit court”, poursuivait-il.
Ces réflexions spontanées permettront au Département “d’orienter les actions en matière d’alimentation”, dixit Anne Perrot, qui distinguait déjà quelques axes de travail. “On ressent un besoin de faire du lien entre consommateurs et producteurs, et un besoin de lieux comme les marchés”. Lancée au printemps, l’enquête s’achèvera à la fin de l’été, une synthèse étant prévue dans le courant de l’automne.