Il avait passé 32 années au service du club Cagnacois avant de prendre une retraite bien méritée en Cote d’Or, sa région d’origine. Même loin de ses amis Cagnacois, Francis Lopes avait gardé des liens très forts, notamment avec son cousin José Lopes, un autre passionné de rugby. Il était né au Portugal mais il a vécu avec ses parents en Côte-d’Or jusqu’à ses 18 ans. En 1976, il avait postulé à la mairie de Cagnac pour rejoindre son cousin José et le maire André Raust l’avait embauché. Son métier de maçon avait bien aidé dans la décision.
Arrivé à Cagnac, lui, le passionné de foot, se prend à aimer le rugby et devient dirigeant du club puis bien vite, demande une licence pour jouer au poste de pilier. Il faisait partie de ces piliers de l’époque qui adoraient le travail de la mêlée sans être vraiment passionné par le ballon. « C’était un roc, il ne lâchait rien » aime à dire l’ancien président Christian Gilli. qui reprend : « Dans la vie, il aimait rendre service et il a souvent aidé des joueurs ou des dirigeants en leur donnant des coups de mains. »
Il est vite devenu le « couteau suisse » du club. Dirigeant, pilier de devoir, traceur de terrain, « frusquier », également président et chef de chantier quand les joueurs ont construit le foyer du stade. « Francisco » savait tout faire et était toujours présent. C’était un homme de devoir.
Le rugby Cagnacois tient à adresser ses plus sincères condoléances à ses filles, Nadine, Laurence, Viviane et Sabine, à ses petits-enfants et à sa compagne Yvette.
Ses obsèques seront célébrées le mercredi 30 juillet à 11h30 à Semur en Auxois (Cote d’Or), la région dans laquelle il avait décidé de se retirer après le décès de son épouse Simone.
Un hommage lui sera rendu prochainement à Cagnac.