Pour aller plus loin
C’était en 2016, un an après la signature à Vienne de l’accord sur le programme nucléaire (Joint Comprehensive Plan of Action [JCPoA], le plan d’action global commun) entre l’Iran et la communauté internationale alors unie : Etats-Unis, Chine, Russie, trois pays européens, Allemagne, France, Royaume-Uni, et Union européenne. Le deal avait fait descendre la population de Téhéran dans la rue, pour célébrer un nouveau monde dans lequel leur pays verrait la levée des sanctions, l’abandon progressif de son statut de paria.
En 2016, donc, je m’envolais vers Téhéran à bord du premier vol d’Air France, symbole de la fin de l’isolement de ce grand pays. Je passerai un mois en Iran, de sa tentaculaire capitale jusqu’à Chiraz, la ville du poète Hafez, en passant bien sûr par Ispahan, ancienne capitale de l’empire perse.
A Ispahan, le vendredi après-midi, au bord du fleuve Zayandeh, dont le nom signifie « qui donne la vie », les familles étalent leurs tapis pour boire le …

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