Le dirigeant du Parti communiste chinois annonce l’avènement de la République populaire de Chine du haut de la place Tiananmen, à Pékin. THE NATIONAL MUSEUM/NEWSCOM/SIPA
Pour aller plus loin
« La République populaire de Chine est aujourd’hui créée ! » Depuis la terrasse de la porte de la Paix céleste, qui donne son nom à la place Tiananmen, ce samedi 1er octobre 1949, Mao Zedong proclame l’avènement d’une nouvelle ère. Il ne porte pas l’habit militaire mais un costume strict à col rond, que les Occidentaux baptiseront plus tard de son nom. Sous le balcon, 300 000 personnes pleines d’espoir l’écoutent célébrer ce « peuple [qui] s’est levé ». Mao tourne la page de l’humiliation occidentale, des pancartes où était écrit « Interdit aux chiens et aux Chinois », de l’écrasement par les forces étrangères et du règne de l’Armée impériale japonaise. Le Grand Timonier prend la tête d’un pays alors peuplé de 475 millions de personnes, le quart de l’humanité.
Encadrement idéologique
Mao apparaît comme un pacificateur. Depuis 1927, la Chine est déchirée par une guerre civile impitoyable entre le Parti communiste chinois (PCC) et le Guomindang de Tchang Kaï-chek. La lutte a été suspendue un temps face à l’invasion japonaise pendant la Seconde Guerre mondial…
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