Un drapeau émirati flotte au-dessus d’un panneau du Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement dans un petit village de Socotra, au Yémen, le 12 octobre. Depuis début décembre, les forces séparatistes soutenues par les Emirats arabes unis ont renforcé leur emprise sur plusieurs régions du Sud, riches en ressources, marquant un recul de l’influence saoudienne dans la région. CARL COURT/GETTY IMAGES VIA AFP
Depuis 2014, le Yémen est le théâtre d’un conflit opposant, d’un côté, les Houthis – une milice chiite zaydite soutenue par l’Iran et, plus marginalement, par le Hezbollah libanais – et, de l’autre, le gouvernement yéménite reconnu par l’ONU, appuyé par une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite. Outre la capitale, Sanaa, les rebelles contrôlent une grande partie du nord et de l’ouest du pays, dont le port stratégique d’Hodeïda, sur la mer Rouge. Depuis début décembre, des forces séparatistes soutenues par les Emirats arabes unis ont renforcé leur emprise sur plusieurs régions du Sud, riches en ressources.
L’Arabie saoudite, longtemps engagée militairement, cherche désormais à réduire son implication, tandis que l’avancée des séparatistes complique encore l’équation politique. Le 19 décembre, lors de son briefing au Conseil de Sécurité de l’ONU, Antonio Guterres, le secrétaire général, a appelé à la r…
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