L’autrice Hélène Frappat en mai 2025. CELINE NIESZAWER/LEEXTRA VIA OPALE.PHOTO
Pour aller plus loin
Qui se cache derrière le carré blond et les costumes pastel ? Arrivée au pouvoir en Italie il y a trois ans, issue d’un parti dit « post-fasciste » héritier de Mussolini, Giorgia Meloni semble avoir réussi à faire oublier en partie ses origines et accointances politiques, recouvertes d’un vernis de respectabilité gagnée à la faveur d’une apparente stabilité politique et économique. A tel point que la droite et l’extrême droite françaises regardent l’Italienne avec les yeux de Chimène. L’écrivaine et critique Hélène Frappat vient opportunément rappeler quelques vérités dans un court texte explosif, « Nerona » où, sous ce nom, elle fait de Meloni une lointaine descendante, ordurière et dangereuse, de l’empereur incendiaire Néron. En exergue de cette satire, une phrase de l’écrivaine italienne Natalia Ginzburg : « Ma mère sortait le matin en disant : Je vais voir si le fascisme tient toujours debout. » C’est ce qu’entreprend aussi Hélène Frappat.
Son « Nerona » peut trouver sa place sous le sapin à côté de « Comment naît le fascisme » (Grasset), recueil de textes de l’intellectuel italien Antonio Gramsci, déporté par Mussolini, ou de « Reconnaître le fascime » d’Umberto Eco. Sur ce sujet, l’Italie a beaucoup à nous apprendre.
Derrière votre p…
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