Emmanuel Macron et Giorgia Meloni, en février 2023 à Bruxelles. UNION EUROPÉENNE / CONSILIUM
« Mes micros bougent sans arrêt. Vous ne pouvez pas faire fonctionner quelque chose correctement ? Je ne peux pas regarder toutes les caméras à la fois ! » C’est un Emmanuel Macron inhabituellement tendu qui est arrivé au bâtiment Europa du Conseil européen, jeudi 18 décembre au matin. Les sujets de contrariété ne manquaient pas pour le président français, contraint de gérer de front les deux sujets brûlants de ce sommet, le « plus compliqué depuis des années » selon son entourage : d’un côté le financement de l’Ukraine, de l’autre la signature imminente de l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Avec tous les voyants au rouge : Kiev arrive à court de liquidités dans trois mois, et Ursula von der Leyen avait déjà son billet d’avion pour Rio.
La présidente de la Commission européenne bataille depuis des années pour imposer à la France la signature du Mercosur, ce traité commercial géant avec quatre pays d’Amérique du Sud dont les négociations ont commencé en… 1999. Elle devait s’envoler ce samedi 20 décembre pour le Brésil afin d’y appos…
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