UAG Running fait exploser les compteurs : 1076 coureurs et marcheurs pour sa Gaillacoise de Noël à la frontale. Et une ambiance force 8 après l’épreuve.
La dixième édition de la Gaillacoise de Noël a comblé les participants – 480 équipes de coureurs et plus de 100 marcheurs » du clair de lune – et le public qui les a applaudis sur les 7,5 km du parcours. L’image la plus saisissante ? Peut-être le monôme des lucioles qui descendait le sentier de Catalanis vers le Quai Saint-Jacques. Depuis les berges du Tarn, cette « guirlande de Noël » n’en finissait pas. La présence au Quai d’un cracheur de feu – la surprise du chef Eric Aviles – rajoutait une note de lumières aux frontales et encourageait celles et ceux qui allaient cracher la calamine sur le raidillon des rues de l’Anguille et du Barbeau.
Bien sûr, il faut un classement, même s’il compte juste pour l’effort qu’on s’est donné. « La Fratrie qui court », les dragsters de la soirée, ont évité les bouchons et dévalé la rue Portal jusqu’au Griffoul en 28 minutes, trois minutes devant « Numéro Deux » les bien nommés, et Lagrave by Night 2 qui les avaient en point de mire jusqu’à l’arche d’arrivée. Mais on retient d’abord l’ambiance, les déguisements : la poitrine hormonée des deux « Alerte à Malibu » (du 135 C) qui leur permettait une apnée dans la montée jusqu’à Saint-Michel, les Panthères roses, beaucoup de petits rennes, des sapins de noël, des jupettes et paillettes, une vache, un âne, des dindons, etc. Les signaleurs des carrefours encouragent les coureurs, à l’image de Mélanie, véritable chauffeuse de salle postée avant la grimpette « casse-pattes » : « Allez, Super, On lâche rien, Attention aux marches ».
Les coureurs – c’est plus rare- rigolent et remercient entre deux souffles. À l’arrivée, c’est la fête et comme dans la parabole, les derniers sont les premiers à l’applaudimètre. « C’est l’esprit de la course à pied. Tout le monde se soutient. Il n’y a pas de grosses têtes » glisse Jacques Rivieyran d’UAG Running, les bras chargés de bouteilles d’eau pour approvisionner le buffet. Le vin chaud aussi attend les coureurs, stimulés dans les derniers hectomètres par un Jean-Phililppe Delmas en fusion au micro.
Les premiers sont arrivés depuis longtemps, le grupetto de chasse des Dindons Charmeurs, Barbouzes, Nos Meilleurs Vieux, Chaussettes Dépareillées, Lapins Dopés arrive sous les clameurs et la neige artificielle. Chronostart enregistre et met en ligne. Christophe et Matteo – père et fils – de la Ramond Family terminent en 45 minutes. « L’organisation et l’ambiance sont formidables, on le ressent de bout en bout. Et le paysage en descendant le sentier avec la vue sur le pont est incroyable » détaille le président du Département. La soirée se poursuivra longtemps sous la halle : tapas, huîtres, cuvée Barreau, bières locales et décibels. Le réconfort chantant après l’effort.