Le cas du cycliste Oier Lazkano, suspendu en raison d’anomalies sur son passeport biologique, continue d’animer le peloton. Mathias Norsgaard, l’un de ses anciens coéquipiers, a donné son avis sur la situation et a été invité à décrire le coureur qu’il a fréquenté au sein de la formation Movistar.
Oier Lazkano, champion d’Espagne 2023, est le dernier gros poisson du peloton à avoir été rattrapé par la patrouille antidopage. Forcément sa situation fait jaser et Mathias Norsgaard, l’un de ses anciens coéquipiers à la Movistar, a confié ses impressions sur l’affaire au média danois Feltet. Celui qui a côtoyé l’Espagnol, suspendu en raison “d’anomalies inexpliquées” sur son passeport biologique entre 2022 et 2024, a expliqué avoir eu des doutes depuis sa 9e place sur le Critérium du Dauphiné en 2024. Il avait en effet réussi cette performance en brillant sur les étapes montagneuses après avoir été à son aise peu avant sur les Classiques, un grand écart normalement très rare et quasiment réservé au seul Tadej Pogacar de nos jours.
Norsgaard s’est également étonné “qu’il ait réussi à s’en tirer”. “Il y a des médecins payés par Movistar, et pourtant ils n’ont rien remarqué. À quoi sert ce système, alors”, s’interroge encore le Danois. Il a ensuite précisé qu’il avait dans un premier temps peu considéré les accusations qui circulaient dans le peloton, estimant qu’il s’agissait de “rumeurs”. Il déclare néanmoins : “Je suis content qu’ils aient attrapé les tricheurs.”
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“Intelligent, très engagé en politique, il parlait de tout… Mais bizarre. Il s’asseyait avec le cuisinier et ils buvaient du vin pendant des heures”, dépeint-il à propos de celui qu’il dit ne pas considérer comme “un ami”, mais plutôt comme un “homme très étrange”. Depuis l’annonce de sa suspension, Lazkano, qui nie toute culpabilité, a vu son contrat avec la Red Bull-Bora Hansgrohe, sa nouvelle équipe, rompu.