Particulièrement frustré de son dernier match, le SCM aborde sa dernière sortie de 2025, ce dimanche 14 décembre à Castelnaudary, avec un point d’interrogation au-dessus de sa tête.
Surprise sur prise. On n’en est pas à la célèbre émission de caméra cachée québécoise, mais le staff de Mazamet a presque cru au canular voilà une semaine à Saint-Girons. De 21-3 en faveur des Sud-Tranais à la pause, on est passé à 21-29 pour les Ariégeois. “Le pire au final, c’est qu’on repart avec zéro point. On a récité notre rugby pendant 25 minutes, largement dominé la première période, puis ça a été la catastrophe. Franchement, le relâchement a été violent, et surtout incompréhensible”, souffle le manager Dorian Alquier.
C’est essentiellement cet aspect incompris qui frustre, laisse ce sentiment “rageant” dans les rangs des Bleu et Noir. Parce que dans une Fédérale 1 plus que disputée, ce Sporting apparaît assez perplexe ces derniers temps, trop en dents de scie. “Notre situation n’est bien évidemment pas alarmante. On est 4e, pas 8e. Mais j’ai un peu trop la sensation qu’avant le coup d’envoi, on jette la pièce pour savoir quel Mazamet on aura. Celui de 30 minutes ? Celui de 60 ou 70 ?”, image Dorian Alquier.
La rançon de la jeunesse
Le staff sait pourtant que la “formule n’est pas loin”, mais a tout autant conscience qu’il ne “peut pas se satisfaire de ça.” “Quand on a les ambitions qui sont les nôtres, c’est impossible de rentrer à vide d’un déplacement après la partie de rencontres qu’on a livrée en Ariège”, martèle Alquier, qui espère ne pas assister de nouveau à un scénario similaire pour la der de 2025 ce dimanche 14 décembre à Castelnaudary, “équipe mal récompensée de son début de saison et de son jeu pratiqué”.
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Les absences de joueurs cadres, auxquelles s’est récemment ajoutée celle de Rémy Bonnet, n’aident pas, et les Tarnais payent aussi la rançon de la jeunesse de leur effectif. Avec de nombreux Espoirs montés ou recrutés pour l’équipe première cette saison, ces profils inexpérimentés à ce niveau ont aussi besoin de se familiariser avec les exigences que demandent ces rencontres qui, même si elles semblent bien embarquées, ne sont jamais jouées. “On possède dans l’effectif des leaders qui tirent la sonnette d’alarme quand il le faut, nuance le manager. Mais là, c’est réalisé de façon trop partielle. Trois ou quatre joueurs ne suffisent pas.” Plusieurs inconnues sont à résoudre dans l’équation mazamétaine avant la trêve. Histoire de trouver la solution dans l’Aude ce dimanche.