La disparition de Marie Suzanne Marques, atteinte d’Alzheimer, depuis près de deux mois en Ariège soulève plusieurs interrogations. Malgré une mobilisation massive, aucun indice n’a été trouvé. L’enquête est désormais entre les mains d’un juge d’instruction.
Cela fait maintenant près de deux mois que la gendarmerie de l’Ariège, les bénévoles et la famille de Marie Suzanne Marques, 68 ans, cherchent à percer le mystère de sa disparition. Venue passer quelques jours en famille dans un chalet de la station, la sexagénaire, connue sous le prénom de “Suzon”, a été vue pour la dernière fois le 7 octobre 2025 dans le secteur des Monts d’Olmes, après être sortie jeter des ordures.
Depuis, aucun signe de vie, aucun indice concret n’a été relevé. Le seau des ordures a été retrouvé, lui, abandonné au bord de la route, à proximité des remontées mécaniques.
Atteinte de la maladie d’Alzheimer, la disparue est peu familière des lieux. “Ma tante va passer sa deuxième nuit dehors… Malgré les gendarmes, l’hélicoptère, les chiens policiers… les recherches ne donnent rien.” avait lancé, bouleversée, sa famille dans nos colonnes.
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Une mobilisation collective, puis l’espoir entravé
Dès les premières heures, un important dispositif a été déployé : gendarmes, équipes cynophiles, hélicoptère. Mais face à l’absence de résultat, la famille de Suzon, avec le soutien de l’association ARPD (Assistance et recherche de personnes disparues), a lancé un appel à la solidarité. Une battue citoyenne a été organisée le samedi 11 octobre 2025, mobilisant près de 80 personnes. Les volontaires ont ratissé les sentiers, forêts et abords des habitations, dans l’espoir de trouver le moindre indice.
Mais les résultats se sont avérés vains. “Ils n’ont rien trouvé. Les chiens ont flairé quelque chose mais rien de concret”, avait précisé à La Dépêche du Midi, Evelyne Carlotti, enquêtrice bénévole au sein de l’ARPD qui encadrait l’opération.
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Une enquête désormais confiée à un juge d’instruction
“Elle n’a pas pu se volatiliser comme ça, en allant jeter la poubelle. Ce n’est pas possible”, avait confié l’une de ses nièces, choquées par cette disparition. Face à l’absence de pistes probantes et à l’épuisement des hypothèses, la famille a décidé de s’entourer d’un avocat pour être tenue informée de l’avancée de l’enquête. Le 5 novembre 2025, le parquet a ouvert une information judiciaire, et un juge d’instruction a été saisi pour “recherche des causes de la disparition”.
Depuis l’automne, les premières neiges sont tombées dans le secteur des Monts d’Olmes, rendant le terrain escarpé et dangereux. Les proches redoutent que les conditions météo ne freinent, voire arrêtent, les recherches citoyennes, déjà ralenties par l’absence d’indices.
L’appel à témoin est toujours d’actualité, pour toutes informations concernant Marie-Suzanne Marques, contactez la gendarmerie de Lavelanet au 0561010017